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Quels scénarios pour la guerre en Ukraine en 2025?

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L'année 2025 sera-t-elle synonyme de paix en Ukraine ? Après bientôt trois ans de guerre, et peut-être un million de soldats tués ou blessés des deux côtés du front, les belligérants sont exsangues. Les conditions d’un règlement du conflit semblent se rapprocher, mais quels scénarios sont sur la table ?

Difficile pour l’Ukraine de continuer le combat : en ce début 2025, le rapport de force ne lui est pas favorable et les États-Unis, son principal soutien, pourraient se défausser.

Le cessez-le-feu n’est pas loin, estime Jean pierre Maulny, directeur adjoint de l’Institut des relations internationales et stratégiques, « très certainement, on ira vers un cessez-le-feu parce que le président des États-Unis le veut et parce que je pense que les belligérants peuvent y trouver un intérêt. Les Ukrainiens, parce qu'ils sont en difficulté sur le terrain, les Russes pour obtenir leur gain. Et puis d'autre part, du fait qu’eux aussi, ça leur coûte sur le long terme cette guerre : ils sont en économie de guerre, ils ne peuvent pas éternellement maintenir un tel effort. »

Pendant les travaux, « la vente continue »

Mais l’ouverture de pourparlers ne fait pas nécessairement taire les fusils, car souvent, pendant les travaux, « la vente continue », ironise le diplomate Jean de Gliniasty, « comme une des deux parties ne souhaite pas le cessez-le-feu, d'abord parce qu'elle marque des points, c'est la Russie qui en ce moment grignote. Et donc plus le temps passe, et plus cela va jouer en sa faveur. »

« D'autre part, la Russie, elle, veut un traité de paix qui consolide ses acquis territoriaux alors que les Ukrainiens, maintenant que Trump est là, souscrivent à l'idée d'un cessez-le-feu. Mais un cessez-le-feu provisoire, puisqu'ils se réservent la possibilité de récupérer leurs territoires soit par la diplomatie, soit par la guerre. Donc ici, il y a deux positions différentes et il est clair que pendant que l’on mettra ça au clair, "la vente continuera", c'est-à-dire hélas, la guerre et les morts et les blessés… »

Pas de GI’s sur le sol ukrainien, dit Donald Trump

Difficile dans ces conditions de trouver un chemin vers la paix. Raison pour laquelle la question des garanties de sécurité offertes à Kiev est cruciale, insiste le géopolitologue Pascal Boniface : « Si l'Ukraine est contrainte de céder les territoires, on peut aussi comprendre qu'ils aient besoin de garanties pour l'avenir parce qu’ils ont une confiance très modérée dans les promesses de Poutine. Et donc pour cela, il faut donner des garanties de sécurité. Et la présence dans un pays qui n'est plus en guerre contre la Russie de troupes françaises et britanniques pourrait avoir un effet dissuasif pour cette dernière. Puisque dans ce cas-là, ça serait la Russie qui devrait prendre l'initiative du conflit et non pas la France ou la Grande-Bretagne. »

La Russie face à deux puissances dotées de l’arme nucléaire que sont de la France et de la Grande-Bretagne, aurait aussi beaucoup plus de mal à agiter la menace nucléaire.

Reste que Donald Trump a prévenu, même en cas d’accord de paix définitif, lui n’enverra pas de soldats en Ukraine. Alors tous les regards, et à raison, se tournent vers Paris et Londres, alternative à l’Otan, décrypte Jean de Gliniasty : « Au moment de l'ersatz de l'accord de paix d'Istanbul, qui avait été quasiment agréé en avril 2022, il était prévu qu'il y ait des garanties des pays membres du Conseil de sécurité et il se trouve que, membres du Conseil de sécurité, la France et l'Angleterre sont aussi membres de l'Otan. Donc c'est une façon de contourner ce qui est un non possumus, c'est-à-dire une impossibilité pour les Russes qui ne peuvent pas accepter que l'Otan en tant que tel garantisse l'Ukraine et joue un rôle dans la paix en Ukraine. »

Une paix provisoire

Il est aussi possible qu’en 2025 la guerre continue. « Toute pression pour des négociations trop tôt nuisent à l’Ukraine », estime ainsi Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne.

Il est possible aussi que des accords ne débouchent que sur une paix provisoire, indique, fataliste, Jean Pierre Maulny : « Si c'est un cessez-le-feu, ils ne perdront pas la face parce qu'ils diront toujours : "l'Ukraine reste une et entière avec le Donbass". Si c'est un accord de paix formel qui re-délimite les frontières, ils perdront. Alors peut-être qu’il peut y avoir un entre-deux. Vous savez, dans des accords de paix, on trouve toujours des solutions pour essayer de contenter les deux parties. Aux négociateurs peut-être de trouver la solution qui contente Moscou et Kiev. Mais on peut craindre que ça soit bancal sur le long terme et que ça ne soit qu'une paix provisoire, avec un provisoire qui peut durer longtemps. »

Un scénario à la coréenne en quelque sorte, avec une ligne de front démilitarisée courant du nord au sud de l’Ukraine.

À lire aussiGuerre en Ukraine: des négociations pour mettre fin au conflit sont-elles possibles?

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Difficile pour l’Ukraine de continuer le combat : en ce début 2025, le rapport de force ne lui est pas favorable et les États-Unis, son principal soutien, pourraient se défausser.

Le cessez-le-feu n’est pas loin, estime Jean pierre Maulny, directeur adjoint de l’Institut des relations internationales et stratégiques, « très certainement, on ira vers un cessez-le-feu parce que le président des États-Unis le veut et parce que je pense que les belligérants peuvent y trouver un intérêt. Les Ukrainiens, parce qu'ils sont en difficulté sur le terrain, les Russes pour obtenir leur gain. Et puis d'autre part, du fait qu’eux aussi, ça leur coûte sur le long terme cette guerre : ils sont en économie de guerre, ils ne peuvent pas éternellement maintenir un tel effort. »

Pendant les travaux, « la vente continue »

Mais l’ouverture de pourparlers ne fait pas nécessairement taire les fusils, car souvent, pendant les travaux, « la vente continue », ironise le diplomate Jean de Gliniasty, « comme une des deux parties ne souhaite pas le cessez-le-feu, d'abord parce qu'elle marque des points, c'est la Russie qui en ce moment grignote. Et donc plus le temps passe, et plus cela va jouer en sa faveur. »

« D'autre part, la Russie, elle, veut un traité de paix qui consolide ses acquis territoriaux alors que les Ukrainiens, maintenant que Trump est là, souscrivent à l'idée d'un cessez-le-feu. Mais un cessez-le-feu provisoire, puisqu'ils se réservent la possibilité de récupérer leurs territoires soit par la diplomatie, soit par la guerre. Donc ici, il y a deux positions différentes et il est clair que pendant que l’on mettra ça au clair, "la vente continuera", c'est-à-dire hélas, la guerre et les morts et les blessés… »

Pas de GI’s sur le sol ukrainien, dit Donald Trump

Difficile dans ces conditions de trouver un chemin vers la paix. Raison pour laquelle la question des garanties de sécurité offertes à Kiev est cruciale, insiste le géopolitologue Pascal Boniface : « Si l'Ukraine est contrainte de céder les territoires, on peut aussi comprendre qu'ils aient besoin de garanties pour l'avenir parce qu’ils ont une confiance très modérée dans les promesses de Poutine. Et donc pour cela, il faut donner des garanties de sécurité. Et la présence dans un pays qui n'est plus en guerre contre la Russie de troupes françaises et britanniques pourrait avoir un effet dissuasif pour cette dernière. Puisque dans ce cas-là, ça serait la Russie qui devrait prendre l'initiative du conflit et non pas la France ou la Grande-Bretagne. »

La Russie face à deux puissances dotées de l’arme nucléaire que sont de la France et de la Grande-Bretagne, aurait aussi beaucoup plus de mal à agiter la menace nucléaire.

Reste que Donald Trump a prévenu, même en cas d’accord de paix définitif, lui n’enverra pas de soldats en Ukraine. Alors tous les regards, et à raison, se tournent vers Paris et Londres, alternative à l’Otan, décrypte Jean de Gliniasty : « Au moment de l'ersatz de l'accord de paix d'Istanbul, qui avait été quasiment agréé en avril 2022, il était prévu qu'il y ait des garanties des pays membres du Conseil de sécurité et il se trouve que, membres du Conseil de sécurité, la France et l'Angleterre sont aussi membres de l'Otan. Donc c'est une façon de contourner ce qui est un non possumus, c'est-à-dire une impossibilité pour les Russes qui ne peuvent pas accepter que l'Otan en tant que tel garantisse l'Ukraine et joue un rôle dans la paix en Ukraine. »

Une paix provisoire

Il est aussi possible qu’en 2025 la guerre continue. « Toute pression pour des négociations trop tôt nuisent à l’Ukraine », estime ainsi Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne.

Il est possible aussi que des accords ne débouchent que sur une paix provisoire, indique, fataliste, Jean Pierre Maulny : « Si c'est un cessez-le-feu, ils ne perdront pas la face parce qu'ils diront toujours : "l'Ukraine reste une et entière avec le Donbass". Si c'est un accord de paix formel qui re-délimite les frontières, ils perdront. Alors peut-être qu’il peut y avoir un entre-deux. Vous savez, dans des accords de paix, on trouve toujours des solutions pour essayer de contenter les deux parties. Aux négociateurs peut-être de trouver la solution qui contente Moscou et Kiev. Mais on peut craindre que ça soit bancal sur le long terme et que ça ne soit qu'une paix provisoire, avec un provisoire qui peut durer longtemps. »

Un scénario à la coréenne en quelque sorte, avec une ligne de front démilitarisée courant du nord au sud de l’Ukraine.

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