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Hélène Vincent: «On écrit peu de rôles pour les femmes âgées, ce film d'Ozon est une divine surprise»

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Il est sans doute le plus prolifique des cinéastes français : François Ozon tourne un film par an. Le millésime 2024, en salles dès ce mercredi, s'intitule Quand vient l'automne. Il y met en scène la vieillesse dans toute sa complexité, à travers un personnage de charmante grand-mère interprétée par Hélène Vincent.

RFI : Dans Quand vient l'automne, vous incarnez Michelle qui vit à la campagne en Bourgogne et se réjouit de recevoir son petit-fils en vacances. Elle a tout de la mamie gâteau. Comment vous vous la voyez, Michelle ?

Oui, vraiment, c'est une grand-mère aimante et son petit-fils est le soleil et la lumière de la fin de sa vie. Elle est extrêmement et douloureusement perturbée lorsque sa fille décide que le petit-fils ne restera pas passer les vacances de novembre avec sa grand-mère parce qu'elle a fait une erreur en cuisinant des champignons et que sa fille en a été très malade. Elle rend sa mère responsable délibérément de cet empoisonnement dans lequel elle n'a pas été loin de perdre la vie.

Il y a néanmoins une ambiguïté.

Il y a une ambiguïté, mais il n'y a pas de certitude. C'est peut-être volontaire étant donné que la relation entre mère et fille a l'air d'être tout sauf au beau fixe. Mais, en même temps, cela pourrait passer pour une façon de régler le problème une fois pour toutes – et de garder le petit-fils pour elle toute seule – que d'envoyer sa fille ad patres. Mais en fait, c'est totalement une ambiguïté, ce n'est pas du tout une certitude. Et moi, personnellement, je pense que non.

Cela vous a amusé de jouer ce personnage ?

Oui, ça m'a ému, ça m'a passionné. Elle est tellement complexe. On peut la croire coupable. On peut penser qu'elle est innocente, et cela, jusqu'au bout. Quelle est la nature réelle de son amour pour ce petit-fils, pour sa fille ? Qu'en est-il de ce secret qui rend la relation avec sa fille si violente ? Cela, on l'apprendra tardivement dans le film.

C'est un film qui mélange plusieurs genres : il y a une partie thriller, une partie récit intimiste. Il y a un petit côté Georges Simenon...

Oui, par la façon de rentrer dans la chair du vivant, comme ça, en province, à la campagne, et de décrire dans en trois quatre phrases un milieu d'où sort un personnage, tout à coup un visage. J'adore Simenon.

Il y a aussi une belle chose dans ce film, c'est que Michelle, votre personnage, a une relation très complice, sororale, avec sa meilleure amie Marie-Claude, jouée par Josiane Balasko. Ce type de relations, on ne la voit jamais au cinéma ?

Non, on ne prête pas aux femmes âgées la chance d'avoir des amis, de partager des moments doux et une complicité jusqu'au bout. De toute manière, on écrit peu de rôles pour les femmes âgées. C'est une divine surprise que ce film de François qui ouvre comme cela un espace de vie si tardif, c'est magnifique.

Et puis, on vous voit enfin dans un grand premier rôle. Vous avez énormément tourné, vous avez une carrière de théâtre, de comédienne, de metteuses en scène.

Que des grands premiers rôle... Au cinéma moins, mais quand même, il y a eu, il n'y a pas si longtemps de cela, un film absolument sublime, réalisé par Stéphane Brisé avec Vincent Lindon, qui s'appelait Quelques heures de printemps. Alors de Quelques heures de printemps à Quand vient l'automne, il y a dix ans, à peu près, qui sont passés, mais voilà, je suis toujours là, bien vivante.

À lire aussiPour François Ozon, réalisateur de «Mon Crime»: «Le procès est une scène de théâtre»

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RFI : Dans Quand vient l'automne, vous incarnez Michelle qui vit à la campagne en Bourgogne et se réjouit de recevoir son petit-fils en vacances. Elle a tout de la mamie gâteau. Comment vous vous la voyez, Michelle ?

Oui, vraiment, c'est une grand-mère aimante et son petit-fils est le soleil et la lumière de la fin de sa vie. Elle est extrêmement et douloureusement perturbée lorsque sa fille décide que le petit-fils ne restera pas passer les vacances de novembre avec sa grand-mère parce qu'elle a fait une erreur en cuisinant des champignons et que sa fille en a été très malade. Elle rend sa mère responsable délibérément de cet empoisonnement dans lequel elle n'a pas été loin de perdre la vie.

Il y a néanmoins une ambiguïté.

Il y a une ambiguïté, mais il n'y a pas de certitude. C'est peut-être volontaire étant donné que la relation entre mère et fille a l'air d'être tout sauf au beau fixe. Mais, en même temps, cela pourrait passer pour une façon de régler le problème une fois pour toutes – et de garder le petit-fils pour elle toute seule – que d'envoyer sa fille ad patres. Mais en fait, c'est totalement une ambiguïté, ce n'est pas du tout une certitude. Et moi, personnellement, je pense que non.

Cela vous a amusé de jouer ce personnage ?

Oui, ça m'a ému, ça m'a passionné. Elle est tellement complexe. On peut la croire coupable. On peut penser qu'elle est innocente, et cela, jusqu'au bout. Quelle est la nature réelle de son amour pour ce petit-fils, pour sa fille ? Qu'en est-il de ce secret qui rend la relation avec sa fille si violente ? Cela, on l'apprendra tardivement dans le film.

C'est un film qui mélange plusieurs genres : il y a une partie thriller, une partie récit intimiste. Il y a un petit côté Georges Simenon...

Oui, par la façon de rentrer dans la chair du vivant, comme ça, en province, à la campagne, et de décrire dans en trois quatre phrases un milieu d'où sort un personnage, tout à coup un visage. J'adore Simenon.

Il y a aussi une belle chose dans ce film, c'est que Michelle, votre personnage, a une relation très complice, sororale, avec sa meilleure amie Marie-Claude, jouée par Josiane Balasko. Ce type de relations, on ne la voit jamais au cinéma ?

Non, on ne prête pas aux femmes âgées la chance d'avoir des amis, de partager des moments doux et une complicité jusqu'au bout. De toute manière, on écrit peu de rôles pour les femmes âgées. C'est une divine surprise que ce film de François qui ouvre comme cela un espace de vie si tardif, c'est magnifique.

Et puis, on vous voit enfin dans un grand premier rôle. Vous avez énormément tourné, vous avez une carrière de théâtre, de comédienne, de metteuses en scène.

Que des grands premiers rôle... Au cinéma moins, mais quand même, il y a eu, il n'y a pas si longtemps de cela, un film absolument sublime, réalisé par Stéphane Brisé avec Vincent Lindon, qui s'appelait Quelques heures de printemps. Alors de Quelques heures de printemps à Quand vient l'automne, il y a dix ans, à peu près, qui sont passés, mais voilà, je suis toujours là, bien vivante.

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