Se livrer, être écouté sans jugement, témoigner d'une joie, d'une blessure, d'un drame, d'une victoire sur la vie… Dans sa Libre antenne, Olivier Delacroix recueille les histoires de celles et ceux qui ont des choses à livrer, une confession, un secret. Au cœur de la nuit, les auditeurs d'Europe 1 se confient et échangent en toute confiance sur leurs questionnements les plus intimes à l'oreille bienveillante d'Olivier Delacroix. Pour lui, l'écoute et le conseil sont des maître-mots lorsque l ...
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Kandungan disediakan oleh Olivier Mageren. Semua kandungan podcast termasuk episod, grafik dan perihalan podcast dimuat naik dan disediakan terus oleh Olivier Mageren atau rakan kongsi platform podcast mereka. Jika anda percaya seseorang menggunakan karya berhak cipta anda tanpa kebenaran anda, anda boleh mengikuti proses yang digariskan di sini https://ms.player.fm/legal.
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Episode live lors du festival Podbxl - La Patrescence (FR)
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Manage episode 373170018 series 2952815
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Pod
BXL, c'est votre festival. Contribuez à son financement, et garantissez sa pérennité et son indépendance sur: https://www.podbxl.be/don/Retrouvez toutes les informations sur le festival sur https://www.podbxl.be/Laissez un message vocal à Alicia ou à Olivier en suivant ce lien vers la plateforme Vodio (c'est gratuit). N'oubliez pas de mentionner si vous nous autorisez à utiliser votre message et votre voix dans un prochain épisode pour vous répondre.
Devenir parent, papa, maman, pour ceux et celles qui l'ont tant souhaité c'est sans aucun doute l’un des plus beaux moments de nos vies... Oui mais cette aventure est bien plus nuancée, complexe et signifiante qu’il n’y paraît. Devenir parent est bien plus qu’un moment qui se passe.
Pour quelles raisons la matresence apparaît-elle dans notre vocabulaire? Qu'est-ce que ce mot valise, constitué de maternité et d'adolescence, signifie?
Alicia Duquesne a lancé son Podcast "Pod-Partum" et elle en parle. Alicia était présente aussi au festival Pod
BXL pour y partager un épisode en live, en ligne et avec public en présentiel. Quant à Olivier, il souhaitait depuis longtemps parler de ces aspects vécus du point de vue des papas. Patrescence, pères et périnatalité. Sexologue de formation, soucieux.se d'une approche inclusive des deux parents pour en parler, l'opportunité d'inviter Alicia à son micro pour échanger sur ce sujet était l'occasion unique !
En intelligence collective, iels se sont lancé.e.s dans la thématique de la patrésence.
Les premières surprises commencent avec la manière dont le père est écarté dès le départ dans les rites de parentalité de nos sociétés. Cela commence par un vocabulaire, cela continue à l'acte de l'accouchement où le père est relégué au statut de spectateur insignifiant. Ensuite, il y a les mots, les mots pleins de bonnes intentions mais qui, maladroits et sans réflexion, peuvent être exclusifs, stériles, voire blessants... Même le nom des institutions comme "la maternité" qui n'englobe pas un couple et la famille, mais seulement la maman. Et nous retrouvons même des textes de lois qui sont interpellant, nous confie Olivier, où le focus est mis sur bébé et l'employeur, le reste serait facultatif (tenu sous silence) ?
Alors que le sujet de la patrescence est déjà très riche de sens, d’implications et de potentiels pour l’individu, le couple, la famille et la société, il s’y loge également des possibles tabous, sur l’équité (valorisation juste et honnête) maman-papa! Quand tout va bien, bons nombres d’aspects sont invisibles, voire imperceptibles… Par exemple, n'est-ce pas choquant que d’accorder la garde des enfants majoritairement aux mamans lors d'un divorce par exemple? Comme si les papas étaient insensibles, dévalorisables et méprisables à merci par les institutions lorsqu’ils s’agit de leur place de père. Ce serait un scandale d’infliger nombre d’injustices subies actuellement par les pères aux mères. Le chantier est vaste, mais l’importance est capitale si on souhaite transformer cette société vers des jours beaucoup plus lumineux. Ce n'est pas le sujet du podcast mais ces questions, enjeux, voire tabous sont également présents. Et les personnes qui en ont souffert seront ravie de voir émerger un tout autre monde pour les générations futures. Les questions et enjeux les plus délicats à aborder seront transcendés sans effort lorsque le vécu, la place, les spécificités, le rôle et l'implication des pères seront revisités avec conscience et amour, par les pères activement, entres pères, entre pères et mères, et socialement. Voici un podcast à la fois léger, sérieux, profond, innovant, riche de nombreuses réflexions qui en apportent encore plus suivant l’expérience et la curiosité de chacun.e. On espère que le podcast vous ravira et que vous nous pardonnerez les petits aléas du live... Bonne écoute!
Merci de votre écoute et **abonnez-vous aux deux podcasts!
Séquençage du podcast: 00:20 Introduction et présentation de l’invitée
01:38 Qu'est la "matrescence"?
04:33 Intentions du podcast d’Olivier et d’Alicia
09:26 Constat et partage de l'expérience de l’ami d’Alicia
14:55 Comment cette période a-t-elle influencé ta sexualité ?
21:52 Les choses qui sont passées sous silence
27:41 Agir et penser comme une "team"31:03 Des suggestions pour changer la perception des papas ?
36:59 Le rôle de Doula pour changer la donne
39:34 Penser collectivement différemment à cette étape-là !
42:24 Question spectatrice : PMA, le rôle du père
44:43 La parole et son importance
48:55 C'est quoi être un homme, une femme, un parent ?
49:59 Intervention d’un spectateur sur la définition de la sexualité51:48 Clôture du podcast
Bonus:
L’intention de ce podcast et de l’article est de créer des étincelles, du mouvement, des changements, des initiatives, de la créativité, du mieux-être. Une invitation à réfléchir collectivement pour ancrer de nouvelles manières d’Être et d’agir les un.e.s pour les autres. Je pars d’une observation de la pauvreté voire l’inexistence des outils d’accompagnement pour les (futurs) papa lors de la périnatalité. Père de 2 enfants, actuellement de 8 et 13 ans, je me souviens de mon expérience. Une expérience qui passe beaucoup plus vite qu’on n’arrive à l’imaginer. Et qui laisse le corps et l’esprit plein de questionnement. Et si on observait tout autant l’expérience vécue par les hommes que celle vécue par les femmes?
Et si on donnait autant d’outils aux hommes qu’aux femmes?
Et si on donnait autant d’écoute attentive aux hommes qu’aux femmes? Et si on donnait autant d’importance aux hommes qu’aux femmes?…Les cycles* des femmes sont (quasi) visibles, mais les cycles des hommes ne sont pas visibles. En tous les cas pour l’instant. (*Les cycles menstruels…hormonaux, les cycles grossesse-accouchement-allaitement).
Sommes-nous déjà conscients que nous sommes dans un système de lois qui nous handicape tous? Je vous invite à vous informer par vous-même. Faites vos recherches. Et vous comprendrez que les lois qui régissent la périnatalité : congé maternel, congé parental, allaitement sont faites pour le bien du bébé et pas de la maman! Pour le bien du business mais pas du tout des parents (donc pas de l’enfant non plus)! Alors que c’est la période de vie à la base de l’humanité et de la société… Il est temps de changer de paradigme. Avis aux politiques, associations, professionnels, juristes qui ont conscience de cela. Mettons-nous à l'œuvre dès à présent. Qu’en est-il des rituels de passage? Le rôle du père n’est pas de couper un cordon.
Quels sont les exemples, idées, besoins,...de patrescence ? Posons la question aux pères et soyons curieux.ses.
Il y a tant à construire de nouveau.
A ce stade, j’invite à l’intelligence collective, que ce soit dans les groupes de paroles, dans les écoles de sage-femmes, les cours de doula, les université, les cours d’obstétrique, les rencontres professeur.e - élèves, partout où ces questions touchent des âmes engagées. Réfléchissons ensemble, posons-nous beaucoup de questions, déployons le sujet. Actuellement, ce qui est proposé aux hommes est dérisoire par rapport aux implications et conséquences. Pourtant le principal accompagnant, partenaire, allié de la maman, c’est bien le père. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Il y a des phases et des transitions bien précises. Un rythme, des dynamiques changeantes, des passages par le corps. Et comme on le sait, une mère qui a vécu un déni de grossesse n’a pas eu de gestation physique de 9 mois consciente et la gestation mentale n’a pas eu lieu de la même manière pour accoucher en tant que mère. Cela a des conséquences importantes. Cela me renvoie à l’expérience du père. On lui reproche parfois (maladroitement) son implication, sensibilité, engagement… Et comment il accouche et devient père ? Est-ce instantané? Par un coup de baguette magique, te voilà père. Et hop, c’est fait. Bravo. Tu verras et tu sauras… Certes l’intuition, la sagesse, le savoir-être et savoir-faire acquis et innés peuvent être très développés, mais cela ne suffit pas nécessairement dans le processus de gestation du père, dans ses propres transformations. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Et si on partait d’un regard neuf et curieux, quelles sont les phases et étapes pour les pères? Si elles étaient toutes autres, d’autres durées, d’autres moments charnières, quels seraient-ils? Sont-elles synchrones avec les étapes de la femme? Ont-ils plus ou moins d’étapes? Combien de phases y aurait-il? Quels noms auraient ces phases? Plutôt que de faire un copier-coller simpliste du monde de la mère et du bébé, qui nous font perdre de suite toute l’unicité du vécu des pères, osons un regard libre de tous schémas préétabli, osons l’inconnu, la non-connaissance, la vulnérabilité de ne pas savoir pour s’ouvrir les portes de la vrai rencontre avec les pères. Comment les hommes vivent-ils dans leur tripes et leur mental leurs propres étapes de patrescence?
Alison Armstrong le mentionne dans son livre “The queen’s code”, souvent les femmes agissent s’en réellement écouter l’homme, son partenaire (dans le schéma d’une relation hétéro évidemment), comme si l’avis de l’homme était de moindre importance, immature, moins intéressant, de moindre valeur, de moindre pertinence, surtout s’il s’agit des enfants. Difficile de se l’avouer tellement on pourrait se trouver honteux de penser inconsciemment de la sorte. L’écoute doit être très subtile pour s’apercevoir de cette posture mentale. Et même pour les femmes qui décident de s’auto-observer, c’est compliqué parfois de s’en rendre compte. La femme parfois questionne son partenaire mais n’attend même pas la fin de la réponse, ou bien ne l’écoute qu’à moitié car inconsciemment, elle pense savoir mieux que lui et a déjà pris sa décision qu’elle imposera; car l’homme serait possiblement immature, trop jouette, superficiel, incompétent, non connecté à sa sagesse ancestrale au même titre que la femme. Ce sujet n’est pas abordé pour choquer, mais pour regarder le sujet de la patrescence d’un nouveau regard et d’apercevoir les nombreux biais que l’on peut avoir culturellement. Et si c’est un pavé dans l’eau, surfons sur la vague pour aller vers nos rêves intimes et de bien-être mutuellement partagés. (Merci à mon amie Cécile qui se reconnaîtra, pour les discussions à ce sujet et les prises de conscience pour vivre de manière plus épanouie les un.e.s avec les autres). Le propos n’est pas non plus de faire l’éloge des hommes, des pères, mais de penser à une réelle écoute des pères dans certains sujets et domaines, dont la parole n’est ni à défendre, ni à justifier, mais à considérer* avec autant d’importance que celle de la mère. Ces démarches auront alors de fortes conséquences sur bien d’autres domaines de vie où l’on peut déplorer bon nombre de mal-être de part et d’autres, pour les minorités, les femmes (vie sociale, business, professionnel, économique, politique…). Chaque domaine est l’opportunité et un levier d’apprentissage pour les autres domaines. Peu importe le chemin que l’on emprunte, le tout étant cohérent, et en dynamique avec chacune des parties, les transformations seront d’autant plus belles et rapides. (* Considérer : du latin considerare, de cum, et sidus, sideris, astre, étoile (voy. SIDÉRAL), de sorte que, dans le latin, considerare a un rapport avec la contemplation des astres… Clin d'œil à mon ami Paolo.)Liens: https://www.youtube.com/watch?v=dzk_3Ox-hoc
Are Men as Superficial as You Think? | The Queen's Code by Alison Armstronghttps://www.youtube.com/watch?v=i
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4Podcast (by The Renaissance Of Men): Alison Armstrong - "The Queen's Code"Je me répète pour offrir cette question qui me paraît fondamentale: Quels seraient les noms des étapes pour les pères si ce n’était pas grossesse, accouchement, allaitement ? Les noms donnent corps et font exister quelque chose. Qui ensuite peut être développé au niveau d’un art, d’un savoir-faire, d’une expertise, d’une compétence, d’une contemplation. Si le mot n’existe pas, il y a peu de chance qu’il se passe des changements majeurs. Les mots sont puissants. A titre d’exemple, ce n’est pas en essayant de combattre la jalousie qu’on a inventé la compersion. Le mot compersion est fabuleux, il permet de donner vie à une toute autre réalité fabuleuse vécue par certain.e.s et désirables pour d’autres. A l'hôpital, on parle de maternité, et pas de paternité! Et on souhaiterait, ou en prétend que les hommes devraient être plus impliqués? On valorise et félicite les femmes et les bébés, et par politesse les papa car ils sont quand même là. Pardonnez moi la caricature, mais c’est souvent creux, même si ça vient du cœur. Évidemment, un compliment fait toujours plaisir, et il est parfois explicité. Mais entre l’abstrait (d’une félicitation peu explicitée) au concret, il y a un large spectre de potentiel peu développé. En tant que papa, on reçoit des éloges pour quoi en fait? Certains hommes peuvent se demander pourquoi on les félicite. Ils ont probablement une réponse personnelle… que eux seuls savent dans leur intimité. D’où l'importance de s'ouvrir à ce monde intérieur.
On est (de plus en plus) riche de la conscience et de la visibilité des processus féminins, quand enfin ils peuvent être valorisés et considérés avec importance, et quid des processus masculins? Et si on était fort de ces mouvements créés par les femmes, que pourrions-nous développer pour les pères? Quels sont les gestations masculines? Quels sont les émotions, craintes, inquiétudes, peurs, angoisses des pères, désirs, espoirs, rêves…? Quels sont les grands questionnements des pères? Questions parfois inconscientes qui influencent de suite les comportements et dynamiques. Tout cela impacte le couple aussi, la mère et le bébé. Sans parler des bagages inconscients transmis aux enfants.
Quels sont les schémas et modèles hérités? Quel est l’évolution de la place du père dans la société? D’où venons-nous, quelles étaient les habitudes des générations précédentes? Est-ce qu'elles correspondent encore à nos réalités, besoins, désirs actuels? Aujourd’hui, les rôles sont fortement remaniés, et beaucoup de flou existe, car beaucoup plus devient possible. Au-delà d’une société individualisée, ou beaucoup de parents, mères ou pères se sentent seul.e.s, que pourrions nous inventer pour remettre de la force et de l’intelligence, de la résilience venant du collectif, des groupes, des familles, des “tribus”... ? Le bébé est vulnérable à la naissance, mais les parents aussi à d’autres égards.
Quel est le futur désirable qu’on désire en tant que père (et pour les pères)?
Qu’est ce qui m'interpelle?
Qu’est ce que j’aimerai qui change?
Qu’est ce que je trouverai de fabuleux? Parfois, il est plus puissant et précieux de se poser des questions, beaucoup, de nouvelles questions, que d’apporter des solutions rapides (en présupposant les questions/challenges/réalités).
Un des aspects de la patrescence est la création du lien entre le père et l’enfant. Quel est le lien que le père construit avec ses enfants? De quoi est-il fait? Indépendamment pour chaque père, quelle essence, particularité et beauté s’y trouve? Comment ce lien est-il reconnu, apprécié, intégré dans la société? Alors voir des extrêmes pour mieux comprendre la profondeur de cette question. Il suffit d’écouter les histoires (au tribunal) de certains divorces pour comprendre à quel point le rôle et l’appréciation du père est parfois bafoué, inexistant, maltraité, fragilisé, inconsidéré par une société qui met toujours les enfants en premier (bébé), puis la mère, et ensuite éventuellement le “vilain” papa, sauf pour l’accabler. Excusez-moi ces mots forts qui amplifient sous nos yeux naïfs les souffrances des pères qui n’ont eu que leur cœur pour pleurer. Des associations comme “SOS papa” pourraient nous éclairer. La caricature pourra paraître exagérée pour certain.e.s, mais les pères qui sont passés par des étapes de vie difficiles en lien avec leur reconnaissance de père comprendront. Les affaires judiciaires pourraient probablement nous montrer certaines facettes, faiblesses, dérives, biais, lacunes du système actuel, pour envisager un tout nouveau paradigme de partenariat.
La matrescence est une source magnifique pour construire en symbiose et harmonie une patrescence qui nous ferait tous le plus grand bien. Asymétrie, déséquilibres, manquement, évitement, abus, inconscience, dérives, … Et si nous construisions porté par une vision dynamique, pleine de vitalité, de croissance, de mieux-être, de bien-être, d’affirmation des différences, complémentarités, alliance, synergie, responsabilités choisies, différences, diversité, unicité, célébration de la vie tant pour le bébé, la vie de la nouvelle mère et la vie du nouveau père. La patrescence pourrait révolutionner la société de manière subtile et efficace, car je ne pense pas que ce soit en combattant le passé, le patriarcat (tout comme le matriarcat peut-être délétère dans ses dérives), que l’on créera un futur désirable et lumineux. Je crois profondément en l’intelligence collective et la force puisée dans toutes les douleurs (des mères et des pères) pour naviguer enfin ensemble vers une parent-escence qui nous fera ouvrir nos coeurs les un.e.s envers les autres quelles qu’ils soient. Beaucoup de tragédies ont lieu par manque de conscience collective. Il faut y consacrer du temps, de l’intelligence, tester, expérimenter, apprendre, reconsidérer pour transformer la situation actuelle en un futur plus radieux. On pourrait commencer par des changements simples. Si on implique les hommes en étant vraiment curieux d’eux, sans prétendre mieux qu’eux ce qu’ils vivent, que va-t-il émerger de cette écoute et accompagnement dévoués? Et si lors des sessions d’accompagnement à la naissance et post-natales (donc périnatales) on offrait une attention toute aussi importante à chacun. Par exemple: Même temps et considération consacré au bien-être, évolution, santé du bébémèrepèrecouple parental (et évidemment la sexualité)Comment l’homme peut-il faire, être, accompagner et être accompagner? Que pourrait-on créer entre hommes et pour les hommes pour une patrescence lumineuse?
Congé paternité, c’est génial, mais en fait, on fait quoi?
Lors du congé de paternité, que pourrions-nous créer qui change la donne?
La patrescence n’est pas un événement, c’est un processus qui prend du temps et qui a certainement de nombreuses étapes. Quelles sont les diversités de réalités vécues par les pères? Quels sont les recoupements, les éléments semblables, répétitifs, standards et fluctuants? Comment penser, repenser, écouter, observer, lire, comprendre le vécu des pères? Rien n’est prédéterminé pour notre futur, à nous de le créer. Vivement les temps présents et le futur :)Tout cela sans avoir encore parlé de sexualité. Même si la vie et ce sujet est sexuelle par essence, une rencontre de différences qui dansent vers la pleine jouissance de la vie, avec ouverture, joie et enthousiasme.
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Pour quelles raisons la matresence apparaît-elle dans notre vocabulaire? Qu'est-ce que ce mot valise, constitué de maternité et d'adolescence, signifie?
Alicia Duquesne a lancé son Podcast "Pod-Partum" et elle en parle. Alicia était présente aussi au festival Pod
BXL pour y partager un épisode en live, en ligne et avec public en présentiel. Quant à Olivier, il souhaitait depuis longtemps parler de ces aspects vécus du point de vue des papas. Patrescence, pères et périnatalité. Sexologue de formation, soucieux.se d'une approche inclusive des deux parents pour en parler, l'opportunité d'inviter Alicia à son micro pour échanger sur ce sujet était l'occasion unique !
En intelligence collective, iels se sont lancé.e.s dans la thématique de la patrésence.
Les premières surprises commencent avec la manière dont le père est écarté dès le départ dans les rites de parentalité de nos sociétés. Cela commence par un vocabulaire, cela continue à l'acte de l'accouchement où le père est relégué au statut de spectateur insignifiant. Ensuite, il y a les mots, les mots pleins de bonnes intentions mais qui, maladroits et sans réflexion, peuvent être exclusifs, stériles, voire blessants... Même le nom des institutions comme "la maternité" qui n'englobe pas un couple et la famille, mais seulement la maman. Et nous retrouvons même des textes de lois qui sont interpellant, nous confie Olivier, où le focus est mis sur bébé et l'employeur, le reste serait facultatif (tenu sous silence) ?
Alors que le sujet de la patrescence est déjà très riche de sens, d’implications et de potentiels pour l’individu, le couple, la famille et la société, il s’y loge également des possibles tabous, sur l’équité (valorisation juste et honnête) maman-papa! Quand tout va bien, bons nombres d’aspects sont invisibles, voire imperceptibles… Par exemple, n'est-ce pas choquant que d’accorder la garde des enfants majoritairement aux mamans lors d'un divorce par exemple? Comme si les papas étaient insensibles, dévalorisables et méprisables à merci par les institutions lorsqu’ils s’agit de leur place de père. Ce serait un scandale d’infliger nombre d’injustices subies actuellement par les pères aux mères. Le chantier est vaste, mais l’importance est capitale si on souhaite transformer cette société vers des jours beaucoup plus lumineux. Ce n'est pas le sujet du podcast mais ces questions, enjeux, voire tabous sont également présents. Et les personnes qui en ont souffert seront ravie de voir émerger un tout autre monde pour les générations futures. Les questions et enjeux les plus délicats à aborder seront transcendés sans effort lorsque le vécu, la place, les spécificités, le rôle et l'implication des pères seront revisités avec conscience et amour, par les pères activement, entres pères, entre pères et mères, et socialement. Voici un podcast à la fois léger, sérieux, profond, innovant, riche de nombreuses réflexions qui en apportent encore plus suivant l’expérience et la curiosité de chacun.e. On espère que le podcast vous ravira et que vous nous pardonnerez les petits aléas du live... Bonne écoute!
Merci de votre écoute et **abonnez-vous aux deux podcasts!
Séquençage du podcast: 00:20 Introduction et présentation de l’invitée
01:38 Qu'est la "matrescence"?
04:33 Intentions du podcast d’Olivier et d’Alicia
09:26 Constat et partage de l'expérience de l’ami d’Alicia
14:55 Comment cette période a-t-elle influencé ta sexualité ?
21:52 Les choses qui sont passées sous silence
27:41 Agir et penser comme une "team"31:03 Des suggestions pour changer la perception des papas ?
36:59 Le rôle de Doula pour changer la donne
39:34 Penser collectivement différemment à cette étape-là !
42:24 Question spectatrice : PMA, le rôle du père
44:43 La parole et son importance
48:55 C'est quoi être un homme, une femme, un parent ?
49:59 Intervention d’un spectateur sur la définition de la sexualité51:48 Clôture du podcast
Bonus:
L’intention de ce podcast et de l’article est de créer des étincelles, du mouvement, des changements, des initiatives, de la créativité, du mieux-être. Une invitation à réfléchir collectivement pour ancrer de nouvelles manières d’Être et d’agir les un.e.s pour les autres. Je pars d’une observation de la pauvreté voire l’inexistence des outils d’accompagnement pour les (futurs) papa lors de la périnatalité. Père de 2 enfants, actuellement de 8 et 13 ans, je me souviens de mon expérience. Une expérience qui passe beaucoup plus vite qu’on n’arrive à l’imaginer. Et qui laisse le corps et l’esprit plein de questionnement. Et si on observait tout autant l’expérience vécue par les hommes que celle vécue par les femmes?
Et si on donnait autant d’outils aux hommes qu’aux femmes?
Et si on donnait autant d’écoute attentive aux hommes qu’aux femmes? Et si on donnait autant d’importance aux hommes qu’aux femmes?…Les cycles* des femmes sont (quasi) visibles, mais les cycles des hommes ne sont pas visibles. En tous les cas pour l’instant. (*Les cycles menstruels…hormonaux, les cycles grossesse-accouchement-allaitement).
Sommes-nous déjà conscients que nous sommes dans un système de lois qui nous handicape tous? Je vous invite à vous informer par vous-même. Faites vos recherches. Et vous comprendrez que les lois qui régissent la périnatalité : congé maternel, congé parental, allaitement sont faites pour le bien du bébé et pas de la maman! Pour le bien du business mais pas du tout des parents (donc pas de l’enfant non plus)! Alors que c’est la période de vie à la base de l’humanité et de la société… Il est temps de changer de paradigme. Avis aux politiques, associations, professionnels, juristes qui ont conscience de cela. Mettons-nous à l'œuvre dès à présent. Qu’en est-il des rituels de passage? Le rôle du père n’est pas de couper un cordon.
Quels sont les exemples, idées, besoins,...de patrescence ? Posons la question aux pères et soyons curieux.ses.
Il y a tant à construire de nouveau.
A ce stade, j’invite à l’intelligence collective, que ce soit dans les groupes de paroles, dans les écoles de sage-femmes, les cours de doula, les université, les cours d’obstétrique, les rencontres professeur.e - élèves, partout où ces questions touchent des âmes engagées. Réfléchissons ensemble, posons-nous beaucoup de questions, déployons le sujet. Actuellement, ce qui est proposé aux hommes est dérisoire par rapport aux implications et conséquences. Pourtant le principal accompagnant, partenaire, allié de la maman, c’est bien le père. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Il y a des phases et des transitions bien précises. Un rythme, des dynamiques changeantes, des passages par le corps. Et comme on le sait, une mère qui a vécu un déni de grossesse n’a pas eu de gestation physique de 9 mois consciente et la gestation mentale n’a pas eu lieu de la même manière pour accoucher en tant que mère. Cela a des conséquences importantes. Cela me renvoie à l’expérience du père. On lui reproche parfois (maladroitement) son implication, sensibilité, engagement… Et comment il accouche et devient père ? Est-ce instantané? Par un coup de baguette magique, te voilà père. Et hop, c’est fait. Bravo. Tu verras et tu sauras… Certes l’intuition, la sagesse, le savoir-être et savoir-faire acquis et innés peuvent être très développés, mais cela ne suffit pas nécessairement dans le processus de gestation du père, dans ses propres transformations. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Et si on partait d’un regard neuf et curieux, quelles sont les phases et étapes pour les pères? Si elles étaient toutes autres, d’autres durées, d’autres moments charnières, quels seraient-ils? Sont-elles synchrones avec les étapes de la femme? Ont-ils plus ou moins d’étapes? Combien de phases y aurait-il? Quels noms auraient ces phases? Plutôt que de faire un copier-coller simpliste du monde de la mère et du bébé, qui nous font perdre de suite toute l’unicité du vécu des pères, osons un regard libre de tous schémas préétabli, osons l’inconnu, la non-connaissance, la vulnérabilité de ne pas savoir pour s’ouvrir les portes de la vrai rencontre avec les pères. Comment les hommes vivent-ils dans leur tripes et leur mental leurs propres étapes de patrescence?
Alison Armstrong le mentionne dans son livre “The queen’s code”, souvent les femmes agissent s’en réellement écouter l’homme, son partenaire (dans le schéma d’une relation hétéro évidemment), comme si l’avis de l’homme était de moindre importance, immature, moins intéressant, de moindre valeur, de moindre pertinence, surtout s’il s’agit des enfants. Difficile de se l’avouer tellement on pourrait se trouver honteux de penser inconsciemment de la sorte. L’écoute doit être très subtile pour s’apercevoir de cette posture mentale. Et même pour les femmes qui décident de s’auto-observer, c’est compliqué parfois de s’en rendre compte. La femme parfois questionne son partenaire mais n’attend même pas la fin de la réponse, ou bien ne l’écoute qu’à moitié car inconsciemment, elle pense savoir mieux que lui et a déjà pris sa décision qu’elle imposera; car l’homme serait possiblement immature, trop jouette, superficiel, incompétent, non connecté à sa sagesse ancestrale au même titre que la femme. Ce sujet n’est pas abordé pour choquer, mais pour regarder le sujet de la patrescence d’un nouveau regard et d’apercevoir les nombreux biais que l’on peut avoir culturellement. Et si c’est un pavé dans l’eau, surfons sur la vague pour aller vers nos rêves intimes et de bien-être mutuellement partagés. (Merci à mon amie Cécile qui se reconnaîtra, pour les discussions à ce sujet et les prises de conscience pour vivre de manière plus épanouie les un.e.s avec les autres). Le propos n’est pas non plus de faire l’éloge des hommes, des pères, mais de penser à une réelle écoute des pères dans certains sujets et domaines, dont la parole n’est ni à défendre, ni à justifier, mais à considérer* avec autant d’importance que celle de la mère. Ces démarches auront alors de fortes conséquences sur bien d’autres domaines de vie où l’on peut déplorer bon nombre de mal-être de part et d’autres, pour les minorités, les femmes (vie sociale, business, professionnel, économique, politique…). Chaque domaine est l’opportunité et un levier d’apprentissage pour les autres domaines. Peu importe le chemin que l’on emprunte, le tout étant cohérent, et en dynamique avec chacune des parties, les transformations seront d’autant plus belles et rapides. (* Considérer : du latin considerare, de cum, et sidus, sideris, astre, étoile (voy. SIDÉRAL), de sorte que, dans le latin, considerare a un rapport avec la contemplation des astres… Clin d'œil à mon ami Paolo.)Liens: https://www.youtube.com/watch?v=dzk_3Ox-hoc
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4Podcast (by The Renaissance Of Men): Alison Armstrong - "The Queen's Code"Je me répète pour offrir cette question qui me paraît fondamentale: Quels seraient les noms des étapes pour les pères si ce n’était pas grossesse, accouchement, allaitement ? Les noms donnent corps et font exister quelque chose. Qui ensuite peut être développé au niveau d’un art, d’un savoir-faire, d’une expertise, d’une compétence, d’une contemplation. Si le mot n’existe pas, il y a peu de chance qu’il se passe des changements majeurs. Les mots sont puissants. A titre d’exemple, ce n’est pas en essayant de combattre la jalousie qu’on a inventé la compersion. Le mot compersion est fabuleux, il permet de donner vie à une toute autre réalité fabuleuse vécue par certain.e.s et désirables pour d’autres. A l'hôpital, on parle de maternité, et pas de paternité! Et on souhaiterait, ou en prétend que les hommes devraient être plus impliqués? On valorise et félicite les femmes et les bébés, et par politesse les papa car ils sont quand même là. Pardonnez moi la caricature, mais c’est souvent creux, même si ça vient du cœur. Évidemment, un compliment fait toujours plaisir, et il est parfois explicité. Mais entre l’abstrait (d’une félicitation peu explicitée) au concret, il y a un large spectre de potentiel peu développé. En tant que papa, on reçoit des éloges pour quoi en fait? Certains hommes peuvent se demander pourquoi on les félicite. Ils ont probablement une réponse personnelle… que eux seuls savent dans leur intimité. D’où l'importance de s'ouvrir à ce monde intérieur.
On est (de plus en plus) riche de la conscience et de la visibilité des processus féminins, quand enfin ils peuvent être valorisés et considérés avec importance, et quid des processus masculins? Et si on était fort de ces mouvements créés par les femmes, que pourrions-nous développer pour les pères? Quels sont les gestations masculines? Quels sont les émotions, craintes, inquiétudes, peurs, angoisses des pères, désirs, espoirs, rêves…? Quels sont les grands questionnements des pères? Questions parfois inconscientes qui influencent de suite les comportements et dynamiques. Tout cela impacte le couple aussi, la mère et le bébé. Sans parler des bagages inconscients transmis aux enfants.
Quels sont les schémas et modèles hérités? Quel est l’évolution de la place du père dans la société? D’où venons-nous, quelles étaient les habitudes des générations précédentes? Est-ce qu'elles correspondent encore à nos réalités, besoins, désirs actuels? Aujourd’hui, les rôles sont fortement remaniés, et beaucoup de flou existe, car beaucoup plus devient possible. Au-delà d’une société individualisée, ou beaucoup de parents, mères ou pères se sentent seul.e.s, que pourrions nous inventer pour remettre de la force et de l’intelligence, de la résilience venant du collectif, des groupes, des familles, des “tribus”... ? Le bébé est vulnérable à la naissance, mais les parents aussi à d’autres égards.
Quel est le futur désirable qu’on désire en tant que père (et pour les pères)?
Qu’est ce qui m'interpelle?
Qu’est ce que j’aimerai qui change?
Qu’est ce que je trouverai de fabuleux? Parfois, il est plus puissant et précieux de se poser des questions, beaucoup, de nouvelles questions, que d’apporter des solutions rapides (en présupposant les questions/challenges/réalités).
Un des aspects de la patrescence est la création du lien entre le père et l’enfant. Quel est le lien que le père construit avec ses enfants? De quoi est-il fait? Indépendamment pour chaque père, quelle essence, particularité et beauté s’y trouve? Comment ce lien est-il reconnu, apprécié, intégré dans la société? Alors voir des extrêmes pour mieux comprendre la profondeur de cette question. Il suffit d’écouter les histoires (au tribunal) de certains divorces pour comprendre à quel point le rôle et l’appréciation du père est parfois bafoué, inexistant, maltraité, fragilisé, inconsidéré par une société qui met toujours les enfants en premier (bébé), puis la mère, et ensuite éventuellement le “vilain” papa, sauf pour l’accabler. Excusez-moi ces mots forts qui amplifient sous nos yeux naïfs les souffrances des pères qui n’ont eu que leur cœur pour pleurer. Des associations comme “SOS papa” pourraient nous éclairer. La caricature pourra paraître exagérée pour certain.e.s, mais les pères qui sont passés par des étapes de vie difficiles en lien avec leur reconnaissance de père comprendront. Les affaires judiciaires pourraient probablement nous montrer certaines facettes, faiblesses, dérives, biais, lacunes du système actuel, pour envisager un tout nouveau paradigme de partenariat.
La matrescence est une source magnifique pour construire en symbiose et harmonie une patrescence qui nous ferait tous le plus grand bien. Asymétrie, déséquilibres, manquement, évitement, abus, inconscience, dérives, … Et si nous construisions porté par une vision dynamique, pleine de vitalité, de croissance, de mieux-être, de bien-être, d’affirmation des différences, complémentarités, alliance, synergie, responsabilités choisies, différences, diversité, unicité, célébration de la vie tant pour le bébé, la vie de la nouvelle mère et la vie du nouveau père. La patrescence pourrait révolutionner la société de manière subtile et efficace, car je ne pense pas que ce soit en combattant le passé, le patriarcat (tout comme le matriarcat peut-être délétère dans ses dérives), que l’on créera un futur désirable et lumineux. Je crois profondément en l’intelligence collective et la force puisée dans toutes les douleurs (des mères et des pères) pour naviguer enfin ensemble vers une parent-escence qui nous fera ouvrir nos coeurs les un.e.s envers les autres quelles qu’ils soient. Beaucoup de tragédies ont lieu par manque de conscience collective. Il faut y consacrer du temps, de l’intelligence, tester, expérimenter, apprendre, reconsidérer pour transformer la situation actuelle en un futur plus radieux. On pourrait commencer par des changements simples. Si on implique les hommes en étant vraiment curieux d’eux, sans prétendre mieux qu’eux ce qu’ils vivent, que va-t-il émerger de cette écoute et accompagnement dévoués? Et si lors des sessions d’accompagnement à la naissance et post-natales (donc périnatales) on offrait une attention toute aussi importante à chacun. Par exemple: Même temps et considération consacré au bien-être, évolution, santé du bébémèrepèrecouple parental (et évidemment la sexualité)Comment l’homme peut-il faire, être, accompagner et être accompagner? Que pourrait-on créer entre hommes et pour les hommes pour une patrescence lumineuse?
Congé paternité, c’est génial, mais en fait, on fait quoi?
Lors du congé de paternité, que pourrions-nous créer qui change la donne?
La patrescence n’est pas un événement, c’est un processus qui prend du temps et qui a certainement de nombreuses étapes. Quelles sont les diversités de réalités vécues par les pères? Quels sont les recoupements, les éléments semblables, répétitifs, standards et fluctuants? Comment penser, repenser, écouter, observer, lire, comprendre le vécu des pères? Rien n’est prédéterminé pour notre futur, à nous de le créer. Vivement les temps présents et le futur :)Tout cela sans avoir encore parlé de sexualité. Même si la vie et ce sujet est sexuelle par essence, une rencontre de différences qui dansent vers la pleine jouissance de la vie, avec ouverture, joie et enthousiasme.
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Pod
BXL, c'est votre festival. Contribuez à son financement, et garantissez sa pérennité et son indépendance sur: https://www.podbxl.be/don/Retrouvez toutes les informations sur le festival sur https://www.podbxl.be/Laissez un message vocal à Alicia ou à Olivier en suivant ce lien vers la plateforme Vodio (c'est gratuit). N'oubliez pas de mentionner si vous nous autorisez à utiliser votre message et votre voix dans un prochain épisode pour vous répondre.
Devenir parent, papa, maman, pour ceux et celles qui l'ont tant souhaité c'est sans aucun doute l’un des plus beaux moments de nos vies... Oui mais cette aventure est bien plus nuancée, complexe et signifiante qu’il n’y paraît. Devenir parent est bien plus qu’un moment qui se passe.
Pour quelles raisons la matresence apparaît-elle dans notre vocabulaire? Qu'est-ce que ce mot valise, constitué de maternité et d'adolescence, signifie?
Alicia Duquesne a lancé son Podcast "Pod-Partum" et elle en parle. Alicia était présente aussi au festival Pod
BXL pour y partager un épisode en live, en ligne et avec public en présentiel. Quant à Olivier, il souhaitait depuis longtemps parler de ces aspects vécus du point de vue des papas. Patrescence, pères et périnatalité. Sexologue de formation, soucieux.se d'une approche inclusive des deux parents pour en parler, l'opportunité d'inviter Alicia à son micro pour échanger sur ce sujet était l'occasion unique !
En intelligence collective, iels se sont lancé.e.s dans la thématique de la patrésence.
Les premières surprises commencent avec la manière dont le père est écarté dès le départ dans les rites de parentalité de nos sociétés. Cela commence par un vocabulaire, cela continue à l'acte de l'accouchement où le père est relégué au statut de spectateur insignifiant. Ensuite, il y a les mots, les mots pleins de bonnes intentions mais qui, maladroits et sans réflexion, peuvent être exclusifs, stériles, voire blessants... Même le nom des institutions comme "la maternité" qui n'englobe pas un couple et la famille, mais seulement la maman. Et nous retrouvons même des textes de lois qui sont interpellant, nous confie Olivier, où le focus est mis sur bébé et l'employeur, le reste serait facultatif (tenu sous silence) ?
Alors que le sujet de la patrescence est déjà très riche de sens, d’implications et de potentiels pour l’individu, le couple, la famille et la société, il s’y loge également des possibles tabous, sur l’équité (valorisation juste et honnête) maman-papa! Quand tout va bien, bons nombres d’aspects sont invisibles, voire imperceptibles… Par exemple, n'est-ce pas choquant que d’accorder la garde des enfants majoritairement aux mamans lors d'un divorce par exemple? Comme si les papas étaient insensibles, dévalorisables et méprisables à merci par les institutions lorsqu’ils s’agit de leur place de père. Ce serait un scandale d’infliger nombre d’injustices subies actuellement par les pères aux mères. Le chantier est vaste, mais l’importance est capitale si on souhaite transformer cette société vers des jours beaucoup plus lumineux. Ce n'est pas le sujet du podcast mais ces questions, enjeux, voire tabous sont également présents. Et les personnes qui en ont souffert seront ravie de voir émerger un tout autre monde pour les générations futures. Les questions et enjeux les plus délicats à aborder seront transcendés sans effort lorsque le vécu, la place, les spécificités, le rôle et l'implication des pères seront revisités avec conscience et amour, par les pères activement, entres pères, entre pères et mères, et socialement. Voici un podcast à la fois léger, sérieux, profond, innovant, riche de nombreuses réflexions qui en apportent encore plus suivant l’expérience et la curiosité de chacun.e. On espère que le podcast vous ravira et que vous nous pardonnerez les petits aléas du live... Bonne écoute!
Merci de votre écoute et **abonnez-vous aux deux podcasts!
Séquençage du podcast: 00:20 Introduction et présentation de l’invitée
01:38 Qu'est la "matrescence"?
04:33 Intentions du podcast d’Olivier et d’Alicia
09:26 Constat et partage de l'expérience de l’ami d’Alicia
14:55 Comment cette période a-t-elle influencé ta sexualité ?
21:52 Les choses qui sont passées sous silence
27:41 Agir et penser comme une "team"31:03 Des suggestions pour changer la perception des papas ?
36:59 Le rôle de Doula pour changer la donne
39:34 Penser collectivement différemment à cette étape-là !
42:24 Question spectatrice : PMA, le rôle du père
44:43 La parole et son importance
48:55 C'est quoi être un homme, une femme, un parent ?
49:59 Intervention d’un spectateur sur la définition de la sexualité51:48 Clôture du podcast
Bonus:
L’intention de ce podcast et de l’article est de créer des étincelles, du mouvement, des changements, des initiatives, de la créativité, du mieux-être. Une invitation à réfléchir collectivement pour ancrer de nouvelles manières d’Être et d’agir les un.e.s pour les autres. Je pars d’une observation de la pauvreté voire l’inexistence des outils d’accompagnement pour les (futurs) papa lors de la périnatalité. Père de 2 enfants, actuellement de 8 et 13 ans, je me souviens de mon expérience. Une expérience qui passe beaucoup plus vite qu’on n’arrive à l’imaginer. Et qui laisse le corps et l’esprit plein de questionnement. Et si on observait tout autant l’expérience vécue par les hommes que celle vécue par les femmes?
Et si on donnait autant d’outils aux hommes qu’aux femmes?
Et si on donnait autant d’écoute attentive aux hommes qu’aux femmes? Et si on donnait autant d’importance aux hommes qu’aux femmes?…Les cycles* des femmes sont (quasi) visibles, mais les cycles des hommes ne sont pas visibles. En tous les cas pour l’instant. (*Les cycles menstruels…hormonaux, les cycles grossesse-accouchement-allaitement).
Sommes-nous déjà conscients que nous sommes dans un système de lois qui nous handicape tous? Je vous invite à vous informer par vous-même. Faites vos recherches. Et vous comprendrez que les lois qui régissent la périnatalité : congé maternel, congé parental, allaitement sont faites pour le bien du bébé et pas de la maman! Pour le bien du business mais pas du tout des parents (donc pas de l’enfant non plus)! Alors que c’est la période de vie à la base de l’humanité et de la société… Il est temps de changer de paradigme. Avis aux politiques, associations, professionnels, juristes qui ont conscience de cela. Mettons-nous à l'œuvre dès à présent. Qu’en est-il des rituels de passage? Le rôle du père n’est pas de couper un cordon.
Quels sont les exemples, idées, besoins,...de patrescence ? Posons la question aux pères et soyons curieux.ses.
Il y a tant à construire de nouveau.
A ce stade, j’invite à l’intelligence collective, que ce soit dans les groupes de paroles, dans les écoles de sage-femmes, les cours de doula, les université, les cours d’obstétrique, les rencontres professeur.e - élèves, partout où ces questions touchent des âmes engagées. Réfléchissons ensemble, posons-nous beaucoup de questions, déployons le sujet. Actuellement, ce qui est proposé aux hommes est dérisoire par rapport aux implications et conséquences. Pourtant le principal accompagnant, partenaire, allié de la maman, c’est bien le père. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Il y a des phases et des transitions bien précises. Un rythme, des dynamiques changeantes, des passages par le corps. Et comme on le sait, une mère qui a vécu un déni de grossesse n’a pas eu de gestation physique de 9 mois consciente et la gestation mentale n’a pas eu lieu de la même manière pour accoucher en tant que mère. Cela a des conséquences importantes. Cela me renvoie à l’expérience du père. On lui reproche parfois (maladroitement) son implication, sensibilité, engagement… Et comment il accouche et devient père ? Est-ce instantané? Par un coup de baguette magique, te voilà père. Et hop, c’est fait. Bravo. Tu verras et tu sauras… Certes l’intuition, la sagesse, le savoir-être et savoir-faire acquis et innés peuvent être très développés, mais cela ne suffit pas nécessairement dans le processus de gestation du père, dans ses propres transformations. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Et si on partait d’un regard neuf et curieux, quelles sont les phases et étapes pour les pères? Si elles étaient toutes autres, d’autres durées, d’autres moments charnières, quels seraient-ils? Sont-elles synchrones avec les étapes de la femme? Ont-ils plus ou moins d’étapes? Combien de phases y aurait-il? Quels noms auraient ces phases? Plutôt que de faire un copier-coller simpliste du monde de la mère et du bébé, qui nous font perdre de suite toute l’unicité du vécu des pères, osons un regard libre de tous schémas préétabli, osons l’inconnu, la non-connaissance, la vulnérabilité de ne pas savoir pour s’ouvrir les portes de la vrai rencontre avec les pères. Comment les hommes vivent-ils dans leur tripes et leur mental leurs propres étapes de patrescence?
Alison Armstrong le mentionne dans son livre “The queen’s code”, souvent les femmes agissent s’en réellement écouter l’homme, son partenaire (dans le schéma d’une relation hétéro évidemment), comme si l’avis de l’homme était de moindre importance, immature, moins intéressant, de moindre valeur, de moindre pertinence, surtout s’il s’agit des enfants. Difficile de se l’avouer tellement on pourrait se trouver honteux de penser inconsciemment de la sorte. L’écoute doit être très subtile pour s’apercevoir de cette posture mentale. Et même pour les femmes qui décident de s’auto-observer, c’est compliqué parfois de s’en rendre compte. La femme parfois questionne son partenaire mais n’attend même pas la fin de la réponse, ou bien ne l’écoute qu’à moitié car inconsciemment, elle pense savoir mieux que lui et a déjà pris sa décision qu’elle imposera; car l’homme serait possiblement immature, trop jouette, superficiel, incompétent, non connecté à sa sagesse ancestrale au même titre que la femme. Ce sujet n’est pas abordé pour choquer, mais pour regarder le sujet de la patrescence d’un nouveau regard et d’apercevoir les nombreux biais que l’on peut avoir culturellement. Et si c’est un pavé dans l’eau, surfons sur la vague pour aller vers nos rêves intimes et de bien-être mutuellement partagés. (Merci à mon amie Cécile qui se reconnaîtra, pour les discussions à ce sujet et les prises de conscience pour vivre de manière plus épanouie les un.e.s avec les autres). Le propos n’est pas non plus de faire l’éloge des hommes, des pères, mais de penser à une réelle écoute des pères dans certains sujets et domaines, dont la parole n’est ni à défendre, ni à justifier, mais à considérer* avec autant d’importance que celle de la mère. Ces démarches auront alors de fortes conséquences sur bien d’autres domaines de vie où l’on peut déplorer bon nombre de mal-être de part et d’autres, pour les minorités, les femmes (vie sociale, business, professionnel, économique, politique…). Chaque domaine est l’opportunité et un levier d’apprentissage pour les autres domaines. Peu importe le chemin que l’on emprunte, le tout étant cohérent, et en dynamique avec chacune des parties, les transformations seront d’autant plus belles et rapides. (* Considérer : du latin considerare, de cum, et sidus, sideris, astre, étoile (voy. SIDÉRAL), de sorte que, dans le latin, considerare a un rapport avec la contemplation des astres… Clin d'œil à mon ami Paolo.)Liens: https://www.youtube.com/watch?v=dzk_3Ox-hoc
Are Men as Superficial as You Think? | The Queen's Code by Alison Armstronghttps://www.youtube.com/watch?v=i
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4Podcast (by The Renaissance Of Men): Alison Armstrong - "The Queen's Code"Je me répète pour offrir cette question qui me paraît fondamentale: Quels seraient les noms des étapes pour les pères si ce n’était pas grossesse, accouchement, allaitement ? Les noms donnent corps et font exister quelque chose. Qui ensuite peut être développé au niveau d’un art, d’un savoir-faire, d’une expertise, d’une compétence, d’une contemplation. Si le mot n’existe pas, il y a peu de chance qu’il se passe des changements majeurs. Les mots sont puissants. A titre d’exemple, ce n’est pas en essayant de combattre la jalousie qu’on a inventé la compersion. Le mot compersion est fabuleux, il permet de donner vie à une toute autre réalité fabuleuse vécue par certain.e.s et désirables pour d’autres. A l'hôpital, on parle de maternité, et pas de paternité! Et on souhaiterait, ou en prétend que les hommes devraient être plus impliqués? On valorise et félicite les femmes et les bébés, et par politesse les papa car ils sont quand même là. Pardonnez moi la caricature, mais c’est souvent creux, même si ça vient du cœur. Évidemment, un compliment fait toujours plaisir, et il est parfois explicité. Mais entre l’abstrait (d’une félicitation peu explicitée) au concret, il y a un large spectre de potentiel peu développé. En tant que papa, on reçoit des éloges pour quoi en fait? Certains hommes peuvent se demander pourquoi on les félicite. Ils ont probablement une réponse personnelle… que eux seuls savent dans leur intimité. D’où l'importance de s'ouvrir à ce monde intérieur.
On est (de plus en plus) riche de la conscience et de la visibilité des processus féminins, quand enfin ils peuvent être valorisés et considérés avec importance, et quid des processus masculins? Et si on était fort de ces mouvements créés par les femmes, que pourrions-nous développer pour les pères? Quels sont les gestations masculines? Quels sont les émotions, craintes, inquiétudes, peurs, angoisses des pères, désirs, espoirs, rêves…? Quels sont les grands questionnements des pères? Questions parfois inconscientes qui influencent de suite les comportements et dynamiques. Tout cela impacte le couple aussi, la mère et le bébé. Sans parler des bagages inconscients transmis aux enfants.
Quels sont les schémas et modèles hérités? Quel est l’évolution de la place du père dans la société? D’où venons-nous, quelles étaient les habitudes des générations précédentes? Est-ce qu'elles correspondent encore à nos réalités, besoins, désirs actuels? Aujourd’hui, les rôles sont fortement remaniés, et beaucoup de flou existe, car beaucoup plus devient possible. Au-delà d’une société individualisée, ou beaucoup de parents, mères ou pères se sentent seul.e.s, que pourrions nous inventer pour remettre de la force et de l’intelligence, de la résilience venant du collectif, des groupes, des familles, des “tribus”... ? Le bébé est vulnérable à la naissance, mais les parents aussi à d’autres égards.
Quel est le futur désirable qu’on désire en tant que père (et pour les pères)?
Qu’est ce qui m'interpelle?
Qu’est ce que j’aimerai qui change?
Qu’est ce que je trouverai de fabuleux? Parfois, il est plus puissant et précieux de se poser des questions, beaucoup, de nouvelles questions, que d’apporter des solutions rapides (en présupposant les questions/challenges/réalités).
Un des aspects de la patrescence est la création du lien entre le père et l’enfant. Quel est le lien que le père construit avec ses enfants? De quoi est-il fait? Indépendamment pour chaque père, quelle essence, particularité et beauté s’y trouve? Comment ce lien est-il reconnu, apprécié, intégré dans la société? Alors voir des extrêmes pour mieux comprendre la profondeur de cette question. Il suffit d’écouter les histoires (au tribunal) de certains divorces pour comprendre à quel point le rôle et l’appréciation du père est parfois bafoué, inexistant, maltraité, fragilisé, inconsidéré par une société qui met toujours les enfants en premier (bébé), puis la mère, et ensuite éventuellement le “vilain” papa, sauf pour l’accabler. Excusez-moi ces mots forts qui amplifient sous nos yeux naïfs les souffrances des pères qui n’ont eu que leur cœur pour pleurer. Des associations comme “SOS papa” pourraient nous éclairer. La caricature pourra paraître exagérée pour certain.e.s, mais les pères qui sont passés par des étapes de vie difficiles en lien avec leur reconnaissance de père comprendront. Les affaires judiciaires pourraient probablement nous montrer certaines facettes, faiblesses, dérives, biais, lacunes du système actuel, pour envisager un tout nouveau paradigme de partenariat.
La matrescence est une source magnifique pour construire en symbiose et harmonie une patrescence qui nous ferait tous le plus grand bien. Asymétrie, déséquilibres, manquement, évitement, abus, inconscience, dérives, … Et si nous construisions porté par une vision dynamique, pleine de vitalité, de croissance, de mieux-être, de bien-être, d’affirmation des différences, complémentarités, alliance, synergie, responsabilités choisies, différences, diversité, unicité, célébration de la vie tant pour le bébé, la vie de la nouvelle mère et la vie du nouveau père. La patrescence pourrait révolutionner la société de manière subtile et efficace, car je ne pense pas que ce soit en combattant le passé, le patriarcat (tout comme le matriarcat peut-être délétère dans ses dérives), que l’on créera un futur désirable et lumineux. Je crois profondément en l’intelligence collective et la force puisée dans toutes les douleurs (des mères et des pères) pour naviguer enfin ensemble vers une parent-escence qui nous fera ouvrir nos coeurs les un.e.s envers les autres quelles qu’ils soient. Beaucoup de tragédies ont lieu par manque de conscience collective. Il faut y consacrer du temps, de l’intelligence, tester, expérimenter, apprendre, reconsidérer pour transformer la situation actuelle en un futur plus radieux. On pourrait commencer par des changements simples. Si on implique les hommes en étant vraiment curieux d’eux, sans prétendre mieux qu’eux ce qu’ils vivent, que va-t-il émerger de cette écoute et accompagnement dévoués? Et si lors des sessions d’accompagnement à la naissance et post-natales (donc périnatales) on offrait une attention toute aussi importante à chacun. Par exemple: Même temps et considération consacré au bien-être, évolution, santé du bébémèrepèrecouple parental (et évidemment la sexualité)Comment l’homme peut-il faire, être, accompagner et être accompagner? Que pourrait-on créer entre hommes et pour les hommes pour une patrescence lumineuse?
Congé paternité, c’est génial, mais en fait, on fait quoi?
Lors du congé de paternité, que pourrions-nous créer qui change la donne?
La patrescence n’est pas un événement, c’est un processus qui prend du temps et qui a certainement de nombreuses étapes. Quelles sont les diversités de réalités vécues par les pères? Quels sont les recoupements, les éléments semblables, répétitifs, standards et fluctuants? Comment penser, repenser, écouter, observer, lire, comprendre le vécu des pères? Rien n’est prédéterminé pour notre futur, à nous de le créer. Vivement les temps présents et le futur :)Tout cela sans avoir encore parlé de sexualité. Même si la vie et ce sujet est sexuelle par essence, une rencontre de différences qui dansent vers la pleine jouissance de la vie, avec ouverture, joie et enthousiasme.
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BXL, c'est votre festival. Contribuez à son financement, et garantissez sa pérennité et son indépendance sur: https://www.podbxl.be/don/Retrouvez toutes les informations sur le festival sur https://www.podbxl.be/Laissez un message vocal à Alicia ou à Olivier en suivant ce lien vers la plateforme Vodio (c'est gratuit). N'oubliez pas de mentionner si vous nous autorisez à utiliser votre message et votre voix dans un prochain épisode pour vous répondre.
Devenir parent, papa, maman, pour ceux et celles qui l'ont tant souhaité c'est sans aucun doute l’un des plus beaux moments de nos vies... Oui mais cette aventure est bien plus nuancée, complexe et signifiante qu’il n’y paraît. Devenir parent est bien plus qu’un moment qui se passe.
Pour quelles raisons la matresence apparaît-elle dans notre vocabulaire? Qu'est-ce que ce mot valise, constitué de maternité et d'adolescence, signifie?
Alicia Duquesne a lancé son Podcast "Pod-Partum" et elle en parle. Alicia était présente aussi au festival Pod
BXL pour y partager un épisode en live, en ligne et avec public en présentiel. Quant à Olivier, il souhaitait depuis longtemps parler de ces aspects vécus du point de vue des papas. Patrescence, pères et périnatalité. Sexologue de formation, soucieux.se d'une approche inclusive des deux parents pour en parler, l'opportunité d'inviter Alicia à son micro pour échanger sur ce sujet était l'occasion unique !
En intelligence collective, iels se sont lancé.e.s dans la thématique de la patrésence.
Les premières surprises commencent avec la manière dont le père est écarté dès le départ dans les rites de parentalité de nos sociétés. Cela commence par un vocabulaire, cela continue à l'acte de l'accouchement où le père est relégué au statut de spectateur insignifiant. Ensuite, il y a les mots, les mots pleins de bonnes intentions mais qui, maladroits et sans réflexion, peuvent être exclusifs, stériles, voire blessants... Même le nom des institutions comme "la maternité" qui n'englobe pas un couple et la famille, mais seulement la maman. Et nous retrouvons même des textes de lois qui sont interpellant, nous confie Olivier, où le focus est mis sur bébé et l'employeur, le reste serait facultatif (tenu sous silence) ?
Alors que le sujet de la patrescence est déjà très riche de sens, d’implications et de potentiels pour l’individu, le couple, la famille et la société, il s’y loge également des possibles tabous, sur l’équité (valorisation juste et honnête) maman-papa! Quand tout va bien, bons nombres d’aspects sont invisibles, voire imperceptibles… Par exemple, n'est-ce pas choquant que d’accorder la garde des enfants majoritairement aux mamans lors d'un divorce par exemple? Comme si les papas étaient insensibles, dévalorisables et méprisables à merci par les institutions lorsqu’ils s’agit de leur place de père. Ce serait un scandale d’infliger nombre d’injustices subies actuellement par les pères aux mères. Le chantier est vaste, mais l’importance est capitale si on souhaite transformer cette société vers des jours beaucoup plus lumineux. Ce n'est pas le sujet du podcast mais ces questions, enjeux, voire tabous sont également présents. Et les personnes qui en ont souffert seront ravie de voir émerger un tout autre monde pour les générations futures. Les questions et enjeux les plus délicats à aborder seront transcendés sans effort lorsque le vécu, la place, les spécificités, le rôle et l'implication des pères seront revisités avec conscience et amour, par les pères activement, entres pères, entre pères et mères, et socialement. Voici un podcast à la fois léger, sérieux, profond, innovant, riche de nombreuses réflexions qui en apportent encore plus suivant l’expérience et la curiosité de chacun.e. On espère que le podcast vous ravira et que vous nous pardonnerez les petits aléas du live... Bonne écoute!
Merci de votre écoute et **abonnez-vous aux deux podcasts!
Séquençage du podcast: 00:20 Introduction et présentation de l’invitée
01:38 Qu'est la "matrescence"?
04:33 Intentions du podcast d’Olivier et d’Alicia
09:26 Constat et partage de l'expérience de l’ami d’Alicia
14:55 Comment cette période a-t-elle influencé ta sexualité ?
21:52 Les choses qui sont passées sous silence
27:41 Agir et penser comme une "team"31:03 Des suggestions pour changer la perception des papas ?
36:59 Le rôle de Doula pour changer la donne
39:34 Penser collectivement différemment à cette étape-là !
42:24 Question spectatrice : PMA, le rôle du père
44:43 La parole et son importance
48:55 C'est quoi être un homme, une femme, un parent ?
49:59 Intervention d’un spectateur sur la définition de la sexualité51:48 Clôture du podcast
Bonus:
L’intention de ce podcast et de l’article est de créer des étincelles, du mouvement, des changements, des initiatives, de la créativité, du mieux-être. Une invitation à réfléchir collectivement pour ancrer de nouvelles manières d’Être et d’agir les un.e.s pour les autres. Je pars d’une observation de la pauvreté voire l’inexistence des outils d’accompagnement pour les (futurs) papa lors de la périnatalité. Père de 2 enfants, actuellement de 8 et 13 ans, je me souviens de mon expérience. Une expérience qui passe beaucoup plus vite qu’on n’arrive à l’imaginer. Et qui laisse le corps et l’esprit plein de questionnement. Et si on observait tout autant l’expérience vécue par les hommes que celle vécue par les femmes?
Et si on donnait autant d’outils aux hommes qu’aux femmes?
Et si on donnait autant d’écoute attentive aux hommes qu’aux femmes? Et si on donnait autant d’importance aux hommes qu’aux femmes?…Les cycles* des femmes sont (quasi) visibles, mais les cycles des hommes ne sont pas visibles. En tous les cas pour l’instant. (*Les cycles menstruels…hormonaux, les cycles grossesse-accouchement-allaitement).
Sommes-nous déjà conscients que nous sommes dans un système de lois qui nous handicape tous? Je vous invite à vous informer par vous-même. Faites vos recherches. Et vous comprendrez que les lois qui régissent la périnatalité : congé maternel, congé parental, allaitement sont faites pour le bien du bébé et pas de la maman! Pour le bien du business mais pas du tout des parents (donc pas de l’enfant non plus)! Alors que c’est la période de vie à la base de l’humanité et de la société… Il est temps de changer de paradigme. Avis aux politiques, associations, professionnels, juristes qui ont conscience de cela. Mettons-nous à l'œuvre dès à présent. Qu’en est-il des rituels de passage? Le rôle du père n’est pas de couper un cordon.
Quels sont les exemples, idées, besoins,...de patrescence ? Posons la question aux pères et soyons curieux.ses.
Il y a tant à construire de nouveau.
A ce stade, j’invite à l’intelligence collective, que ce soit dans les groupes de paroles, dans les écoles de sage-femmes, les cours de doula, les université, les cours d’obstétrique, les rencontres professeur.e - élèves, partout où ces questions touchent des âmes engagées. Réfléchissons ensemble, posons-nous beaucoup de questions, déployons le sujet. Actuellement, ce qui est proposé aux hommes est dérisoire par rapport aux implications et conséquences. Pourtant le principal accompagnant, partenaire, allié de la maman, c’est bien le père. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Il y a des phases et des transitions bien précises. Un rythme, des dynamiques changeantes, des passages par le corps. Et comme on le sait, une mère qui a vécu un déni de grossesse n’a pas eu de gestation physique de 9 mois consciente et la gestation mentale n’a pas eu lieu de la même manière pour accoucher en tant que mère. Cela a des conséquences importantes. Cela me renvoie à l’expérience du père. On lui reproche parfois (maladroitement) son implication, sensibilité, engagement… Et comment il accouche et devient père ? Est-ce instantané? Par un coup de baguette magique, te voilà père. Et hop, c’est fait. Bravo. Tu verras et tu sauras… Certes l’intuition, la sagesse, le savoir-être et savoir-faire acquis et innés peuvent être très développés, mais cela ne suffit pas nécessairement dans le processus de gestation du père, dans ses propres transformations. Pour la mère, on parle de grossesse, d'accouchement, d’allaitement. Et si on partait d’un regard neuf et curieux, quelles sont les phases et étapes pour les pères? Si elles étaient toutes autres, d’autres durées, d’autres moments charnières, quels seraient-ils? Sont-elles synchrones avec les étapes de la femme? Ont-ils plus ou moins d’étapes? Combien de phases y aurait-il? Quels noms auraient ces phases? Plutôt que de faire un copier-coller simpliste du monde de la mère et du bébé, qui nous font perdre de suite toute l’unicité du vécu des pères, osons un regard libre de tous schémas préétabli, osons l’inconnu, la non-connaissance, la vulnérabilité de ne pas savoir pour s’ouvrir les portes de la vrai rencontre avec les pères. Comment les hommes vivent-ils dans leur tripes et leur mental leurs propres étapes de patrescence?
Alison Armstrong le mentionne dans son livre “The queen’s code”, souvent les femmes agissent s’en réellement écouter l’homme, son partenaire (dans le schéma d’une relation hétéro évidemment), comme si l’avis de l’homme était de moindre importance, immature, moins intéressant, de moindre valeur, de moindre pertinence, surtout s’il s’agit des enfants. Difficile de se l’avouer tellement on pourrait se trouver honteux de penser inconsciemment de la sorte. L’écoute doit être très subtile pour s’apercevoir de cette posture mentale. Et même pour les femmes qui décident de s’auto-observer, c’est compliqué parfois de s’en rendre compte. La femme parfois questionne son partenaire mais n’attend même pas la fin de la réponse, ou bien ne l’écoute qu’à moitié car inconsciemment, elle pense savoir mieux que lui et a déjà pris sa décision qu’elle imposera; car l’homme serait possiblement immature, trop jouette, superficiel, incompétent, non connecté à sa sagesse ancestrale au même titre que la femme. Ce sujet n’est pas abordé pour choquer, mais pour regarder le sujet de la patrescence d’un nouveau regard et d’apercevoir les nombreux biais que l’on peut avoir culturellement. Et si c’est un pavé dans l’eau, surfons sur la vague pour aller vers nos rêves intimes et de bien-être mutuellement partagés. (Merci à mon amie Cécile qui se reconnaîtra, pour les discussions à ce sujet et les prises de conscience pour vivre de manière plus épanouie les un.e.s avec les autres). Le propos n’est pas non plus de faire l’éloge des hommes, des pères, mais de penser à une réelle écoute des pères dans certains sujets et domaines, dont la parole n’est ni à défendre, ni à justifier, mais à considérer* avec autant d’importance que celle de la mère. Ces démarches auront alors de fortes conséquences sur bien d’autres domaines de vie où l’on peut déplorer bon nombre de mal-être de part et d’autres, pour les minorités, les femmes (vie sociale, business, professionnel, économique, politique…). Chaque domaine est l’opportunité et un levier d’apprentissage pour les autres domaines. Peu importe le chemin que l’on emprunte, le tout étant cohérent, et en dynamique avec chacune des parties, les transformations seront d’autant plus belles et rapides. (* Considérer : du latin considerare, de cum, et sidus, sideris, astre, étoile (voy. SIDÉRAL), de sorte que, dans le latin, considerare a un rapport avec la contemplation des astres… Clin d'œil à mon ami Paolo.)Liens: https://www.youtube.com/watch?v=dzk_3Ox-hoc
Are Men as Superficial as You Think? | The Queen's Code by Alison Armstronghttps://www.youtube.com/watch?v=i
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4Podcast (by The Renaissance Of Men): Alison Armstrong - "The Queen's Code"Je me répète pour offrir cette question qui me paraît fondamentale: Quels seraient les noms des étapes pour les pères si ce n’était pas grossesse, accouchement, allaitement ? Les noms donnent corps et font exister quelque chose. Qui ensuite peut être développé au niveau d’un art, d’un savoir-faire, d’une expertise, d’une compétence, d’une contemplation. Si le mot n’existe pas, il y a peu de chance qu’il se passe des changements majeurs. Les mots sont puissants. A titre d’exemple, ce n’est pas en essayant de combattre la jalousie qu’on a inventé la compersion. Le mot compersion est fabuleux, il permet de donner vie à une toute autre réalité fabuleuse vécue par certain.e.s et désirables pour d’autres. A l'hôpital, on parle de maternité, et pas de paternité! Et on souhaiterait, ou en prétend que les hommes devraient être plus impliqués? On valorise et félicite les femmes et les bébés, et par politesse les papa car ils sont quand même là. Pardonnez moi la caricature, mais c’est souvent creux, même si ça vient du cœur. Évidemment, un compliment fait toujours plaisir, et il est parfois explicité. Mais entre l’abstrait (d’une félicitation peu explicitée) au concret, il y a un large spectre de potentiel peu développé. En tant que papa, on reçoit des éloges pour quoi en fait? Certains hommes peuvent se demander pourquoi on les félicite. Ils ont probablement une réponse personnelle… que eux seuls savent dans leur intimité. D’où l'importance de s'ouvrir à ce monde intérieur.
On est (de plus en plus) riche de la conscience et de la visibilité des processus féminins, quand enfin ils peuvent être valorisés et considérés avec importance, et quid des processus masculins? Et si on était fort de ces mouvements créés par les femmes, que pourrions-nous développer pour les pères? Quels sont les gestations masculines? Quels sont les émotions, craintes, inquiétudes, peurs, angoisses des pères, désirs, espoirs, rêves…? Quels sont les grands questionnements des pères? Questions parfois inconscientes qui influencent de suite les comportements et dynamiques. Tout cela impacte le couple aussi, la mère et le bébé. Sans parler des bagages inconscients transmis aux enfants.
Quels sont les schémas et modèles hérités? Quel est l’évolution de la place du père dans la société? D’où venons-nous, quelles étaient les habitudes des générations précédentes? Est-ce qu'elles correspondent encore à nos réalités, besoins, désirs actuels? Aujourd’hui, les rôles sont fortement remaniés, et beaucoup de flou existe, car beaucoup plus devient possible. Au-delà d’une société individualisée, ou beaucoup de parents, mères ou pères se sentent seul.e.s, que pourrions nous inventer pour remettre de la force et de l’intelligence, de la résilience venant du collectif, des groupes, des familles, des “tribus”... ? Le bébé est vulnérable à la naissance, mais les parents aussi à d’autres égards.
Quel est le futur désirable qu’on désire en tant que père (et pour les pères)?
Qu’est ce qui m'interpelle?
Qu’est ce que j’aimerai qui change?
Qu’est ce que je trouverai de fabuleux? Parfois, il est plus puissant et précieux de se poser des questions, beaucoup, de nouvelles questions, que d’apporter des solutions rapides (en présupposant les questions/challenges/réalités).
Un des aspects de la patrescence est la création du lien entre le père et l’enfant. Quel est le lien que le père construit avec ses enfants? De quoi est-il fait? Indépendamment pour chaque père, quelle essence, particularité et beauté s’y trouve? Comment ce lien est-il reconnu, apprécié, intégré dans la société? Alors voir des extrêmes pour mieux comprendre la profondeur de cette question. Il suffit d’écouter les histoires (au tribunal) de certains divorces pour comprendre à quel point le rôle et l’appréciation du père est parfois bafoué, inexistant, maltraité, fragilisé, inconsidéré par une société qui met toujours les enfants en premier (bébé), puis la mère, et ensuite éventuellement le “vilain” papa, sauf pour l’accabler. Excusez-moi ces mots forts qui amplifient sous nos yeux naïfs les souffrances des pères qui n’ont eu que leur cœur pour pleurer. Des associations comme “SOS papa” pourraient nous éclairer. La caricature pourra paraître exagérée pour certain.e.s, mais les pères qui sont passés par des étapes de vie difficiles en lien avec leur reconnaissance de père comprendront. Les affaires judiciaires pourraient probablement nous montrer certaines facettes, faiblesses, dérives, biais, lacunes du système actuel, pour envisager un tout nouveau paradigme de partenariat.
La matrescence est une source magnifique pour construire en symbiose et harmonie une patrescence qui nous ferait tous le plus grand bien. Asymétrie, déséquilibres, manquement, évitement, abus, inconscience, dérives, … Et si nous construisions porté par une vision dynamique, pleine de vitalité, de croissance, de mieux-être, de bien-être, d’affirmation des différences, complémentarités, alliance, synergie, responsabilités choisies, différences, diversité, unicité, célébration de la vie tant pour le bébé, la vie de la nouvelle mère et la vie du nouveau père. La patrescence pourrait révolutionner la société de manière subtile et efficace, car je ne pense pas que ce soit en combattant le passé, le patriarcat (tout comme le matriarcat peut-être délétère dans ses dérives), que l’on créera un futur désirable et lumineux. Je crois profondément en l’intelligence collective et la force puisée dans toutes les douleurs (des mères et des pères) pour naviguer enfin ensemble vers une parent-escence qui nous fera ouvrir nos coeurs les un.e.s envers les autres quelles qu’ils soient. Beaucoup de tragédies ont lieu par manque de conscience collective. Il faut y consacrer du temps, de l’intelligence, tester, expérimenter, apprendre, reconsidérer pour transformer la situation actuelle en un futur plus radieux. On pourrait commencer par des changements simples. Si on implique les hommes en étant vraiment curieux d’eux, sans prétendre mieux qu’eux ce qu’ils vivent, que va-t-il émerger de cette écoute et accompagnement dévoués? Et si lors des sessions d’accompagnement à la naissance et post-natales (donc périnatales) on offrait une attention toute aussi importante à chacun. Par exemple: Même temps et considération consacré au bien-être, évolution, santé du bébémèrepèrecouple parental (et évidemment la sexualité)Comment l’homme peut-il faire, être, accompagner et être accompagner? Que pourrait-on créer entre hommes et pour les hommes pour une patrescence lumineuse?
Congé paternité, c’est génial, mais en fait, on fait quoi?
Lors du congé de paternité, que pourrions-nous créer qui change la donne?
La patrescence n’est pas un événement, c’est un processus qui prend du temps et qui a certainement de nombreuses étapes. Quelles sont les diversités de réalités vécues par les pères? Quels sont les recoupements, les éléments semblables, répétitifs, standards et fluctuants? Comment penser, repenser, écouter, observer, lire, comprendre le vécu des pères? Rien n’est prédéterminé pour notre futur, à nous de le créer. Vivement les temps présents et le futur :)Tout cela sans avoir encore parlé de sexualité. Même si la vie et ce sujet est sexuelle par essence, une rencontre de différences qui dansent vers la pleine jouissance de la vie, avec ouverture, joie et enthousiasme.
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