Delphine Guillemot : De l’expérience « au pair » à l’entrepreneuriat avec WeHive
Manage episode 454963450 series 3497772
.
Êtes-vous prêt à découvrir comment un simple séjour à l’étranger peut transformer une vie et mener à l’entrepreneuriat ? Dans cet épisode captivant de 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, Gauthier Seys s’entretient avec Delphine Guillemot, une femme inspirante qui a su tirer parti de son expérience en tant qu’au pair pour créer une plateforme innovante : WeHive. Delphine partage son parcours fascinant, ayant vécu à l’étranger pendant plus de 20 ans, et nous plonge dans l’univers dynamique de la mobilité internationale et de l’expatriation.
Ensemble, ils explorent l’évolution du concept d’au pair, qui s’est élargi pour inclure des garçons, et comment cette expérience peut être bénéfique tant pour les jeunes que pour les familles. Delphine nous explique le fonctionnement de WeHive, une ressource précieuse pour les familles cherchant à recruter des jeunes au pair, tout en soulignant l’importance de la communication et de la clarté dans ce processus. Cet épisode est une véritable mine d’informations pour ceux qui envisagent de vivre cette aventure enrichissante.
Mais ce n’est pas tout ! Delphine aborde également les défis récents posés par le Brexit, qui a eu un impact significatif sur le marché des au pairs en Angleterre, tout en mettant en lumière la demande croissante dans des pays tels que l’Irlande, le Japon et le Canada. Que vous soyez un Français de l’étranger, un expat en quête de conseils expatriation, ou simplement curieux d’en savoir plus sur la vie d’expatriée, cet épisode vous fournira des insights précieux et des conseils pratiques.
Vous découvrirez également comment les familles peuvent s’inscrire gratuitement sur la plateforme, ainsi que les conditions nécessaires pour devenir au pair. Que vous soyez intéressé par l’idée d’étudier à l’étranger ou que vous envisagiez un retour en France après une période d’expatriation, cet épisode de 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde est fait pour vous. Ne manquez pas cette occasion d’écouter des interviews expatriés inspirantes et d’enrichir votre compréhension de la mobilité internationale.
Rejoignez-nous pour cette conversation enrichissante et laissez-vous inspirer par le parcours de Delphine, qui prouve que l’expatriation peut ouvrir des portes inattendues et mener à des opportunités passionnantes. Écoutez dès maintenant et plongez dans l’univers fascinant des Français dans le monde !
.
https://www.wehive-aupair.com/
.
Podcast n°2359 (Décembre 2024) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.
.
Transcription de l’épisode :
Gauthier Seys Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Delphine Guillemot. On va parler des jeunes aupères. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. D’abord, saviez-vous qu’on dit jeune fille au père, mais qu’il y a aussi des garçons au père, et qu’on dit au père en Angleterre, en Italie, c’est un mot français, mais qui s’est imposé un peu partout. Bonjour Delphine ! Delphine Guillemot Bonjour Gauthier ! Gauthier Seys Tu me confirmes, je n’ai pas dit de bêtises, on dit bien au père en Angleterre. Delphine Guillemot Non, non, c’est exact Gauthier, c’est un mot, on peut dire universel, qui représente l’échange. Gauthier Seys Et alors, on a l’expression dans notre tête, jeune fille au père, maintenant tu as 15% de garçons au père. Delphine Guillemot Exactement, ça a beaucoup évolué dans le monde de l’au-père, moi-même j’ai recruté des au-pères pendant l’éducation de mes enfants, mais j’ai découvert avec plaisir qu’il y a des garçons au père, il y a des familles qui cherchent des garçons au père. Gauthier Seys Alors on va parler de cette plateforme qui s’appelle WeHive et qu’on va découvrir un peu plus, mais si tu veux bien. On va commencer par le début, déjà tu connais la radio des Français dans le monde ? avec à Londres tous nos partenaires, la maison de l’expatriation, la FIAF, t’entends parler de nous, tu dis il faut bien que je vienne à la radio parler de mon projet. Delphine Guillemot Exactement, c’était la première chose qui m’est venue à l’esprit lorsque je vous ai contacté. Gauthier Seys Eh bien tu as bien fait. On va revenir en Bretagne pour commencer. Au bout du monde, le Finistère, retour à Brest, c’est là que tu es née. Delphine Guillemot Oui, tout à fait. Donc, je suis née en Bretagne et comme les Bretons ont toujours envie de voyager, si on peut dire, j’ai toujours eu cette envie et j’ai été exposée vraiment à un très jeune âge également à des opères qui étaient dans ma famille. Et au moment où j’ai terminé mes études secondaires, j’ai eu cette idée de partir comme opère. Gauthier Seys Tes parents n’étaient pas très pour ? Delphine Guillemot C’est difficile pour des parents de voir partir leur fille. Mais aussi, il comprenait. J’avais cette envie depuis un très jeune âge. Je le répétais, je le répétais. Et lorsque c’est arrivé, je devais partir à la base pour six mois. Mais je ne suis revenue que 22 ans plus tard. Gauthier Seys Ah bah ouais, ça fait un long six mois. Delphine Guillemot Tout à fait. Gauthier Seys Alors là-bas, tu apprends l’anglais, tu fais tes études universitaires à Londres. Et ta carrière business à la City, dans le monde de la finance et des nouvelles technologies, Et puis vont arriver deux filles à la maison. Tu vas avoir besoin d’opères. Peut-être qu’à ce moment-là, dans un coin de ta tête, l’idée de cette plateforme Internet commence à naître ? Delphine Guillemot Oui, plus ou moins. C’est-à-dire que je voulais offrir, comme j’ai eu des opportunités à mes filles, et j’ai eu l’idée de contacter à cette époque-là un site pour avoir des opères pour maintenir leurs Français. Et ça a trotté. Déjà dans ma tête, mais j’étais très, très occupée. Je voyageais un petit peu dans le monde avec mon métier. Donc, ce n’était pas le moment. Élever deux filles à l’étranger, sans parents près de soi, je n’avais pas vraiment le moment de m’y consacrer. Gauthier Seys Alors, tu rentres en France parce que tes parents vieillissent. Tu veux être proche d’eux. Et puis, tu veux aussi que tes filles apprennent le français. Vu que tu as voulu, toi, apprendre l’anglais, tu veux la réciprocité. Et puis, avec ton mari qui est entrepreneur à 50 ans, tu es en France. Tu te dis que c’est peut-être l’idée, le bon moment de te lancer dans un projet entrepreneurial. C’est donc la création de WeHive. Le slogan, j’aime beaucoup, c’est une de mes chansons préférées de l’histoire de la musique. Come together. Donc, tu lances cette plateforme en 2023. On va rappeler aux auditeurs ce que c’est le principe d’être au pair. Delphine Guillemot Alors, le principe d’être au pair. Alors, une au pair vit dans la famille d’accueil. D’accord ? Une au pair française ne peut pas être au pair en France, il faut aller dans un autre pays. Et en fait, en échange de la garde d’enfants, l’au pair a le logis gratuit et la nourriture gratuite, quelques fois les cours de langue, etc. Elle habite chez vous et s’occupe de votre enfant. Ce n’est pas quelqu’un de plein temps, on peut dire que c’est à peu près 35 heures par semaine. Et en échange, elle reçoit de l’argent de poche suivant le pays. Il y a des contrats spécifiques avec un montant spécifique. Gauthier Seys C’est ça, tout est déjà organisé, on signe un contrat. Delphine Guillemot Exactement. Le contrat n’est quelque part pas obligatoire, mais il est fortement recommandé d’en discuter lors des entretiens avec la famille. Gauthier Seys Alors, quand on se connecte sur wehive-opère.com, on arrive sur une plateforme. Évidemment, nos auditeurs sont aux quatre coins du monde. On a deux types de populations qui pourraient réagir à cette interview. Les familles qui cherchent quelqu’un, ou alors un jeune, qui voudraient trouver du boulot. Alors on va commencer par les familles, comment ça fonctionne ? Delphine Guillemot Les familles, en fait, elles s’inscrivent totalement gratuitement sur la plateforme. Elles répondent, elles mettent un profil avec une photo. Elles répondent à des critères bien spécifiques pour la recherche de leur opère et elles postent leur profil, totalement gratuit. Ensuite, les opères font la même chose. C’est totalement gratuit pour les opères. Elles mettent leur profil avec les critères, etc. Il y a l’algorithme qui fait qu’il y a un résultat. qui arrivent. Et la famille peut consulter les profits des au-pères appropriés. Mais seulement lorsqu’elles veulent, évidemment, contacter les au-pères, il y a un business model qui s’engendre. Soit elles ont le choix de chercher elle-même, avec un petit abonnement mensuel, ou soit elles demandent à Wira et notre équipe de chercher pour elles. Gauthier Seys Très bien, c’est très clair. Alors, une fois que ça avance, les gens se rencontrent dans la vraie vie. Delphine Guillemot Oui. Tout à fait. Ils se rencontrent avec les moyens modernes, c’est-à-dire avec des décolles, des vidéos, etc. Donc je conseille évidemment de faire le plus de vidéos possible pour clarifier d’un côté ou de l’autre les éléments pour partir au père ou pour la famille, afin que le match soit le meilleur possible. Gauthier Seys Très bien. On parle de ce site, mais on va parler des zones géographiques également qui sont concernées dans le monde. Mais naturellement, ça s’est développé assez vite en Angleterre et ça a fait tâche d’huile en Europe. Delphine Guillemot Oui, tout à fait. En Europe, ça s’est super bien développé les premiers mois parce qu’il y a eu une forte demande. Il faut savoir juste qu’en Angleterre, on ne peut plus être au pair à cause du Brexit. Donc, il y a beaucoup de gens qui se rabattent sur l’Irlande, qui est beaucoup plus proche et qui fait partie de l’Europe. Mais ça s’est développé vraiment. J’ai eu 20 à 30 inscriptions par jour. pour les au pairs c’est un peu plus dur pour la famille parce qu’il faut qu’il rentre dans la natalité dans l’esprit des gens vous savez c’est un site premium c’est pas une boîte aux lettres donc on vérifie les profils pour les familles et on vérifie les profils pour les au pairs ça c’est très très important à comprendre mais de plus en plus on se fait connaître par l’intermédiaire des sites d’expatriation des sites comme je vous ai dit, de la FIAF, donc une autorité qui se fait de plus en plus. Gauthier Seys Et alors c’est notamment avec ces partenariats que tu t’es lancée également sur le marché au Japon et à Montréal. Delphine Guillemot Tout à fait, donc la FIAF a un bureau à Montréal et au Japon, mais pourquoi ces deux pays ? C’est parce qu’il y a une forte demande de la part des aupaires, notamment pour le Japon. Mais il faut savoir que les Japonais n’ont pas d’AuPair, ce n’est pas dans les mœurs ou dans la culture, donc on s’adresse plutôt encore à des familles d’expatriés. Gauthier Seys Alors si aujourd’hui des familles ou des jeunes ont envie de se lancer dans l’aventure, comment ça se passe concrètement ? Delphine Guillemot Comment ça se passe ? Il peut falloir simplement sur wehive-aupair.com créer leur profil gratuitement, rentrer des critères, avoir des résultats et nous contacter s’il y a le moindre doute. sur le format de l’opéring. Gauthier Seys C’est très clair Delphine. Au moment où on se parle, tu es toujours en France. Mais tu me disais que l’idée de bouger à nouveau, pourquoi pas ? Pas simple pour autant de retourner travailler en Angleterre. Le Brexit est passé par là. Delphine Guillemot Exactement. C’est beaucoup plus difficile. Et je sais qu’il y a de nombreuses familles avec lesquelles j’ai discuté qui n’ont pas vraiment réagi lors du Brexit. Mais c’est beaucoup plus compliqué qu’avant. Mais les choses compliquées, quelquefois, se résoutent par elles-mêmes. Donc, il y a toujours des moyens. Gauthier Seys Ce sera peut-être l’Écosse. Delphine Guillemot Ce sera peut-être notre belle Écosse. La Bretagne et l’Écosse se ressemblent fortement. Et une Bretonne en Écosse, pourquoi pas ? C’est magnifique. Et ça me permettrait aussi de travailler de l’Écosse pour WeHive. Gauthier Seys Et puis, ton métier, tu peux te promener avec. C’est assez pratique. Exactement. Et puis, tes enfants, tes deux filles aujourd’hui, qui… sont elles-mêmes devenues expats. Il y en a une au Japon, une autre en Angleterre. Tu crois que c’est contagieux, le virus de l’expatriation ? Delphine Guillemot Totalement. Je parlais justement à quelqu’un qui venait de Colombie et qui était marié avec une Italienne et qui vivait en France et maintenant ils vont aller à Madrid. Je ne vous imagine pas le parcours. L’enfant est trilingue. Elle a simplement trois langues à trois ans, ce qui est fantastique, mais oui. Je pense que… C’est évident d’avoir fait ce parcours, et je l’ai voulu très jeune, parce que j’étais très maternelle, je voulais avoir des enfants. C’est essentiel, et ça a fonctionné. Mes filles sont capables de s’intégrer n’importe où dans le monde. C’est un vrai passeport. Gauthier Seys Eh bien Delphine, avec 100 000 auditeurs partout dans le monde chaque jour, je suis certain qu’il y en a plein qui viennent de bondir en disant Oula, c’est ce qu’il me fallait, un site pour être mis en relation avec des au-pères Eh bien le lien est dans ce podcast, je vous invite. A découvrir, oui, hive-opère.com. Merci d’être revenue vers la radio des Français dans le monde. Tu écoutais la radio, maintenant tu vas pouvoir t’entendre à la radio. Delphine Guillemot Merci, merci infiniment, Gauthier Seys Gauthier. Merci. A bientôt. À bientôt. Au revoir.
.
The post Delphine Guillemot : De l’expérience « au pair » à l’entrepreneuriat avec WeHive appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..
1267 episod